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Partenariats stratĂ©giques : moteur d’innovation et de croissance

Partenariats stratĂ©giques : moteur d’innovation et de croissance Dans un environnement Ă©conomique en mutation, les partenariats stratĂ©giques se rĂ©vĂšlent cruciaux pour les entreprises cherchant Ă  dĂ©velopper leur activitĂ©. Ces collaborations permettent de mutualiser les ressources, d’accĂ©lĂ©rer l’innovation et d’exploiter des opportunitĂ©s de marchĂ© avec des risques limitĂ©s. Contrairement aux fusions ou acquisitions, elles permettent de prĂ©server l’autonomie des parties tout en maximisant les synergies. 1. Pourquoi opter pour un partenariat stratĂ©gique ? Un choix alternatif Ă  la croissance externe Lorsque la croissance externe, via des acquisitions ou fusions, n’est pas envisageable en raison de contraintes financiĂšres, de risques juridiques ou d’un marchĂ© saturĂ©, le partenariat stratĂ©gique devient une alternative de choix. Ces alliances permettent d’accĂ©der Ă  des ressources et compĂ©tences complĂ©mentaires, de partager les investissements, et de profiter des bĂ©nĂ©fices d’une collaboration sans les responsabilitĂ©s et les complexitĂ©s d’une intĂ©gration complĂšte. Exemple : Booking.com et Klook Pour Ă©largir son offre d’activitĂ©s locales, Booking.com a choisi un partenariat avec Klook, leader des activitĂ©s touristiques. Cette collaboration a permis Ă  Booking.com de diversifier son portefeuille sans avoir Ă  dĂ©velopper une infrastructure spĂ©cifique “activitĂ©â€ en interne. Exemple : Sabre et Google Sabre, spĂ©cialiste des solutions technologiques pour le voyage, a conclu un partenariat avec Google pour intĂ©grer l’intelligence artificielle dans ses outils de gestion des capacitĂ©s aĂ©riennes. Cela a permis de moderniser leurs systĂšmes tout en limitant les coĂ»ts de dĂ©veloppement sur un pĂ©rimĂštre nouveau. ComplĂ©mentaritĂ© pour pallier des limites internes Les partenariats stratĂ©giques s’avĂšrent Ă©galement prĂ©cieux pour combler des lacunes spĂ©cifiques sans engager les investissements massifs qui imposerait une crĂ©ation ou une acquisition. Par exemple : Exemple : EasyJet et Dohop Pour dĂ©velopper son service « Worldwide by EasyJet », EasyJet a collaborĂ© avec Dohop, une plateforme de connexion de vols. GrĂące Ă  ce partenariat, EasyJet a pu proposer des correspondances vers des vols long-courriers sans avoir Ă  crĂ©er une infrastructure complexe d’interlignes. Exemple : Amadeus et Stripe Amadeus s’est alliĂ© Ă  Stripe pour intĂ©grer des solutions de paiement innovantes dans ses systĂšmes. Cela a permis aux agences de voyages d’amĂ©liorer l’expĂ©rience client sans que chaque acteur doive investir individuellement dans des technologies de paiement. Mutualisation et accĂšs Ă  l’innovation Pour des entreprises en quĂȘte d’innovation, les partenariats permettent d’accĂ©der rapidement Ă  des technologies de pointe et Ă  des mĂ©thodologies Ă©prouvĂ©es, sans passer par les phases coĂ»teuses de recherche ou d’intĂ©gration. Amadeus et Microsoft PlutĂŽt que d’investir massivement dans des infrastructures cloud, Amadeus s’est alliĂ© Ă  Microsoft pour dĂ©ployer des solutions SaaS pour les compagnies aĂ©riennes. Ce partenariat leur a permis de bĂ©nĂ©ficier immĂ©diatement de la technologie de pointe de Microsoft Azure tout en se concentrant sur leur cƓur de mĂ©tier. 2. L’importance des processus structurĂ©s Identification et cadrage des objectifs Un partenariat rĂ©ussi repose sur une dĂ©finition claire des objectifs. Dans le cadre de leur collaboration, Expedia Group et Marriott International ont cadrĂ© les axes d’intĂ©gration pour proposer une plateforme de distribution optimisĂ©e des chambres d’hĂŽtel. Ce partenariat a permis Ă  Expedia de bĂ©nĂ©ficier d’un inventaire enrichi tout en permettant Ă  Marriott de mieux cibler ses clients et d’optimiser ses revenus grĂące Ă  une visibilitĂ© accrue sur les canaux de distribution. Alignement sur les processus La collaboration entre Air France-KLM et Accor Hotels pour le programme de fidĂ©litĂ© Flying Blue dĂ©montre comment un partenariat peut amĂ©liorer les processus en amont et en aval. En partageant leurs donnĂ©es sur les comportements clients et en intĂ©grant leurs systĂšmes de rĂ©compenses, les deux entreprises ont renforcĂ© la fidĂ©lisation de leur clientĂšle tout en optimisant les infrastructures numĂ©riques et opĂ©rationnelles. L’alignement culturel : le ciment de toute alliance Les diffĂ©rences culturelles entre entreprises sont parmi les causes les plus frĂ©quentes d’échec dans les partenariats stratĂ©giques. Un mauvais alignement peut entraĂźner des incomprĂ©hensions, une perte de motivation des Ă©quipes et, in fine, l’Ă©chec des objectifs. Exemple : Uber et Lime Dans leur partenariat pour les solutions de mobilitĂ© partagĂ©e, Uber et Lime ont mis en place des comitĂ©s mixtes pour garantir une coordination efficace entre les Ă©quipes. Focus humain : le pivot du succĂšs dans les partenariats stratĂ©giques Les partenariats stratĂ©giques dans le secteur du tourisme ne se limitent pas aux aspects financiers ou technologiques. Leur rĂ©ussite repose Ă©galement sur des facteurs humains, essentiels pour assurer une collaboration durable et efficace. Les dĂ©fis liĂ©s Ă  la culture d’entreprise, Ă  l’intĂ©gration des Ă©quipes et au leadership partagĂ© doivent ĂȘtre anticipĂ©s dĂšs le dĂ©part pour garantir une exĂ©cution fluide. Exemple : Booking.com et Klook Dans leur partenariat autour des activitĂ©s touristiques, Booking.com et Klook ont mis en place des workshops interculturels et des programmes de formation croisĂ©s pour aligner les Ă©quipes commerciales et techniques. Une organisation commune a Ă©tĂ© instaurĂ©e, oĂč les Ă©quipes ont intĂ©grĂ© des routines collaboratives et dĂ©fini une rĂ©partition des responsabilitĂ©s comme si elles formaient une seule entitĂ©. Cette approche a permis de fluidifier les processus, de renforcer la collaboration et de stimuler l’innovation partagĂ©e. 3. L’intĂ©gration progressive pour Ă©viter les frictions L’intĂ©gration d’un partenariat stratĂ©gique nĂ©cessite une approche progressive et structurĂ©e pour garantir son succĂšs.  Chez IMPACT CONSULTANTS, nous accompagnons les entreprises dans toutes les Ă©tapes de ce processus, qu’il s’agisse d’explorer des pistes de croissance, de structurer des alliances ou d’envisager un rapprochement stratĂ©gique. Notre objectif est de fournir une alternative durable et agile aux acquisitions complexes, en maximisant les bĂ©nĂ©fices des partenariats stratĂ©giques. Étape 1 : Diagnostic et identification des opportunitĂ©s stratĂ©giques Avant d’engager une collaboration, nous rĂ©alisons un diagnostic approfondi pour identifier des pistes de dĂ©veloppement supplĂ©mentaires adaptĂ©es aux ambitions de nos clients. Analyse des forces et faiblesses internes pour dĂ©terminer les besoins rĂ©els. Évaluation du marchĂ© et des tendances sectorielles afin de dĂ©finir des axes stratĂ©giques prioritaires. Proposition d’une stratĂ©gie adaptĂ©e pour accĂ©der rapidement Ă  des leviers de croissance.   Étape 2 : Mapping et recherche de partenaires stratĂ©giques Trouver le bon partenaire est essentiel pour garantir la rĂ©ussite d’une collaboration. Nous aidons les entreprises Ă  cartographier les acteurs potentiels en fonction de leurs objectifs. Recherche ciblĂ©e : Identification d’acteurs rĂ©pondant aux ambitions commerciales et stratĂ©giques de l’entreprise. Alignement des visions

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RĂ©ussir un projet IT complexe : le rĂŽle clĂ© de l’AMO

L’art de concilier besoins et contraintes pour rĂ©ussir des projets IT complexes – Le rĂŽle de l’AMO Interview de HĂ©lĂšne Millet – Partner IMPACT CONSULTANTS et experte sur les sujets de DATA et AMO.  Flavie Picart : Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises doivent concilier besoins mĂ©tiers et contraintes de rĂ©alisation IT pour rĂ©ussir leurs projets de transformation, notamment dans l’industrie aĂ©rienne. Peux-tu nous expliquer en quoi l‘Assistance Ă  MaĂźtrise d’Ouvrage (AMO) intervient dans ce type de projet ? HĂ©lĂšne Millet : L’AMO joue un rĂŽle clĂ© lorsqu’il s’agit de projets impliquant des systĂšmes IT complexes, comme la mise en place d’un nouveau systĂšme d’inventaire ou la migration d’une plateforme de donnĂ©es. C’est en quelque sorte un mĂ©diateur qui permet de faire le lien entre la maĂźtrise d’ouvrage (MOA), c’est Ă  dire le client, qui exprime les besoins mĂ©tiers, et la maĂźtrise d’Ɠuvre (MOE), qui va assurer la rĂ©alisation, soit les dĂ©veloppements et/ou l’intĂ©gration. Un peu comme un critique culinaire, la MOA a une vision prĂ©cise de ce qu’elle veut, tandis que la MOE, le « cuisinier », doit transformer cette vision en un produit concret. L’AMO, lui, fait en sorte que la communication entre ces deux parties soit fluide et que les contraintes techniques soient bien prises en compte tout en respectant les objectifs stratĂ©giques. Flavie Picart : Pourrais- tu nous donner un exemple plus technique qui illustre ce rĂŽle ? HĂ©lĂšne Millet : Prenons l’exemple d’une compagnie aĂ©rienne qui souhaite dĂ©ployer un nouveau systĂšme de rĂ©servation. L’enjeu se chiffre en  millions de transactions, et en millions d’euros. Les dirigeants veulent un outil intuitif qui offre une expĂ©rience utilisateur optimale, tandis que  les Ă©quipes techniques, elles, se concentrent sur la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es, l’architecture des serveurs, ou la rapiditĂ© d’exĂ©cution des algorithmes. Ces deux visions trĂšs diffĂ©rentes peuvent entrer en conflit : il faut donc les aligner en permanence. C’est lĂ  que l’AMO intervient. Nous traduisons les besoins stratĂ©giques de la direction en termes comprĂ©hensibles pour les Ă©quipes techniques et, inversement, nous vulgarisons les contraintes techniques pour la direction afin qu’elle puisse prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es. Le rĂŽle de l’AMO ne se limite pas Ă  de la traduction technique ; il peut aussi impliquer aussi la rĂ©daction de spĂ©cifications fonctionnelles , le suivi et la dĂ©fense des budgets, la coordination transverse des Ă©quipes, et la supervision des tests. Flavie Picart : Tu as une grande expĂ©rience dans la gestion de projets technologiques dans l’industrie aĂ©rienne. Peux-tu nous parler de quelques-uns des projets sur lesquels tu as travaillĂ© ? HĂ©lĂšne Millet :J’ai eu l’opportunitĂ© de travailler sur des projets de migration de systĂšmes de rĂ©servation/inventaire pour des compagnies comme Luxair et Air Tahiti. Comme on l’a vu, ces projets sont complexes : ils nĂ©cessitent la coordination de plusieurs Ă©quipes internes Ă  la compagnie, sur les diffĂ©rentes directions impliquĂ©es, et externes (prestataires choisis, consultants pour renfort), sur plusieurs mois: dĂ©finition du besoin, appel d’offres, choix du prestataire et ensuite projet proprement dit et gestion des risques associĂ©s Ă  la transition. L’AMO intervient Ă  toutes les Ă©tapes, et notamment sur le projet lui-mĂȘme pour superviser la migration : dĂ©finition des besoins, et au fur et Ă  mesure des dĂ©veloppements, vĂ©rification de la conformitĂ© de ce qui est produit aux attentes notamment via des phases de test. Respect des dĂ©lais et budgets sont plutĂŽt l’affaire du chef de projet dĂ©signĂ©, mais en fonction de la taille du projet, l’AMO peut couvrir ces aspects lĂ  aussi. Dans le cadre d’une migration de systĂšmes rĂ©servation/inventaire (dans le jargon, on dit “PSS”), tout ce travail atteint son paroxysme lors de  la nuit de “cutover”, oĂč on va littĂ©ralement dĂ©brancher l’ancien systĂšme pour brancher le nouveau, c’est presque une transplantation cardiaque! et une vraie expĂ©rience (rires). Les intervenants (MOA, AMO et MOE) mesurent alors le chemin parcouru. Une fois le projet technique rĂ©alisĂ© et validĂ©, entre en jeu une autre tĂąche de l’AMO : la gestion du changement. Mettre en place une nouvelle solution, ce n’est pas juste dĂ©ployer un outil, c’est aussi aider les Ă©quipes Ă  l’utiliser de façon optimale . L’AMO est partie prenante sur la communication du projet, sur la formation, voire sur la rĂ©organisation des Ă©quipes. Flavie Picart : Tu as mentionnĂ© la rĂ©daction de spĂ©cifications fonctionnelles. En quoi est-ce une Ă©tape cruciale ? HĂ©lĂšne Millet : C’est en effet fondamental. Ces spĂ©cifications sont presque comme un contrat : elles permettent de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment ce que l’on attend du projet. Le rĂŽle de l’AMO est de s’assurer que tous les besoins mĂ©tiers sont bien pris en compte et que les spĂ©cifications techniques qui vont dĂ©couler des fonctionnelles correspondent Ă  ces attentes. Flavie Picart : Tu parles Ă©galement de la coordination entre les diffĂ©rents acteurs. Comment l’AMO s’assure-t-il que toutes les parties prenantes restent alignĂ©es tout au long du projet ? HĂ©lĂšne Millet : L’AMO joue un rĂŽle d’interface. Il fluidifie les Ă©changes entre les Ă©quipes mĂ©tiers et les Ă©quipes techniques, en veillant Ă  ce que tout le monde comprenne bien les enjeux et travaille dans la mĂȘme direction. Cela commence trĂšs tĂŽt comme on l’a vu, par la gestion des appels d’offres, le choix des outils, et la mise en place des solutions. Une fois que le projet est lancĂ©, il supervise les tests pour vĂ©rifier que la solution fonctionne comme prĂ©vu et qu’elle rĂ©pond bien aux besoins identifiĂ©s. Flavie Picart : Quelle est la diffĂ©rence entre l’AMO et un rĂŽle plus traditionnel de gestion de projet, selon toi ? HĂ©lĂšne Millet : L’AMO se distingue par sa capacitĂ© Ă  harmoniser Ă  la fois les besoins mĂ©tiers et les aspects techniques. LĂ  oĂč un gestionnaire de projet peut se concentrer sur les dĂ©lais, les coĂ»ts et la livraison, l’AMO va plus loin en jouant un rĂŽle de mĂ©diateur entre les diffĂ©rentes parties prenantes. Comme par exemple, chez Afidium, une entreprise avec laquelle j’ai collaborĂ© rĂ©cemment. Ils voulaient dĂ©velopper un nouveau produit sans avoir une vision claire des besoins rĂ©els des clients. J’ai travaillĂ© avec les Ă©quipes techniques pour clarifier leurs propositions, puis traduit ces

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EUMO 2024- Quelles priorités pour nos mobilités ?

EUMO 2024 – Quelles prioritĂ©s pour nos mobilitĂ©s ? Quelles mobilitĂ©s collectives Ă  promouvoir et Ă  subventionner ? En France, les budgets publics allouĂ©s Ă  la mobilitĂ© des passagers reprĂ©sentent une part importante des dĂ©penses des collectivitĂ©s et de l’État. En 2023, plus de 40 milliards d’euros ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă  la mobilitĂ©, soit une somme proche des dĂ©penses pour l’Éducation nationale (environ 60 milliards d’euros) et la santĂ© publique (plus de 100 milliards d’euros).  Cependant, les investissements dans les infrastructures de mobilitĂ© nĂ©cessitent des fonds considĂ©rables et continus, dont les retours sont souvent visibles Ă  long terme. Environ 25 milliards d’euros sont financĂ©s par les collectivitĂ©s locales, concentrĂ©s en grande partie sur les infrastructures de transports en commun dans les grandes agglomĂ©rations. L’État, lui, contribue Ă  hauteur de 15 milliards d’euros via des subventions pour les transports ferroviaires, routiers et cyclables. Toutefois, ces fonds bĂ©nĂ©ficient principalement aux grandes mĂ©tropoles, laissant de nombreuses zones pĂ©riurbaines et rurales sans solutions adaptĂ©es.  Le ministre des Transports, François Durovray, a rĂ©cemment insistĂ© sur l’importance de solutions pragmatiques et Ă©conomiques adaptĂ©es aux besoins rĂ©els des citoyens. Lors de son intervention Ă  l’EUMO 2024, il a soulignĂ© que « nous devons trouver des solutions qui ne coĂ»tent pas trop cher et qui soient dĂ©carbonĂ©es », tout en insistant sur l’optimisation des infrastructures existantes et des alternatives comme le covoiturage et les cars express. Il a Ă©galement ajoutĂ© que la prioritĂ© devait ĂȘtre donnĂ©e aux transports qui offrent une alternative rĂ©elle Ă  la voiture individuelle, particuliĂšrement dans les zones rurales et pĂ©riurbaines. Repenser les mobilitĂ©s collectives pour les territoires en besoinLes zones pĂ©riurbaines et rurales, qui abritent prĂšs de 40 % de la population française, sont confrontĂ©es Ă  un manque criant de solutions de transport adaptĂ©es. En milieu rural, 70 % des dĂ©placements se font en voiture individuelle, crĂ©ant des inĂ©galitĂ©s et exacerbant les problĂšmes environnementaux. Le dĂ©veloppement du covoiturage subventionnĂ©, par exemple, reprĂ©sente une opportunitĂ© intĂ©ressante. Des initiatives telles que Mobicoop ont dĂ©montrĂ© leur efficacitĂ© avec un taux de remplissage moyen de 3,5 passagers par vĂ©hicule, rĂ©duisant ainsi la pression sur les routes et les Ă©missions de CO2. Cibler les trajets domicile-travail Les trajets domicile-travail, qui concernent 19 millions de salariĂ©s en France, reprĂ©sentent une prioritĂ© stratĂ©gique. En dehors des grandes mĂ©tropoles, la voiture individuelle reste utilisĂ©e pour plus de 65 % de ces trajets. Des initiatives pour encourager le covoiturage domicile-travail, comme le projet Covoit’ici, ont dĂ©jĂ  permis de rĂ©duire les embouteillages de 25% sur certains axes pĂ©riurbains. De plus, les plans de mobilitĂ© employeur mis en place par certaines entreprises ont aidĂ© Ă  rĂ©duire les dĂ©placements domicile-travail de 10%, grĂące Ă  des solutions comme le tĂ©lĂ©travail ou le partage de vĂ©hicules.  Des solutions pour les personnes en situation de handicap En France, 12 millions de personnes vivent avec un handicap, mais seulement 60% des infrastructures de transport en commun sont adaptĂ©es Ă  leurs besoins. Le dĂ©veloppement de services comme les Taxis G7 Access et les systĂšmes de transport Ă  la demande pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite offrent une meilleure accessibilitĂ©, mais ces services restent coĂ»teux et peu disponibles en dehors des grandes villes. Des subventions supplĂ©mentaires pour ces solutions permettraient de rĂ©pondre Ă  une demande croissante. Promouvoir les modes partagĂ©s et flexibles Les solutions de transport partagĂ©es et personnalisĂ©es, telles que les VTC partagĂ©s ou les navettes autonomes, constituent une piste prometteuse pour une mobilitĂ© plus durable et inclusive. À Toulouse, par exemple, les navettes autonomes du programme Navya ont transportĂ© plus de 100 000 passagers en 2023, tout en rĂ©duisant de 20% les coĂ»ts d’exploitation par rapport aux systĂšmes traditionnels de bus.  Zoom sur la rĂ©gion Grand Est La rĂ©gion Grand Est est un exemple marquant des dĂ©fis et des opportunitĂ©s liĂ©s Ă  la mobilitĂ© en France. En 2022, la rĂ©gion a allouĂ© plus de 1,2 milliard d’euros Ă  la mobilitĂ©, dont 600 millions d’euros pour les infrastructures de transports en commun. Toutefois, une part importante de ces investissements a Ă©tĂ© concentrĂ©e dans les pĂŽles urbains comme Strasbourg et Metz, laissant les territoires ruraux relativement mal desservis. Des initiatives comme le rĂ©seau Fluo Grand Est, qui regroupe plusieurs lignes interurbaines et trains rĂ©gionaux, montrent que des efforts sont faits pour amĂ©liorer la mobilitĂ©. Par exemple, 18 nouvelles lignes ont Ă©tĂ© ouvertes en 2023, connectant mieux les zones pĂ©riurbaines aux centres urbains. Cependant, les solutions comme le covoiturage restent sous-exploitĂ©es dans la rĂ©gion, avec seulement 2% des trajets domicile-travail rĂ©alisĂ©s en covoiturage. La ville de Nancy a pris des initiatives avec des VTC partagĂ©s et des navettes autonomes, qui ont montrĂ© des rĂ©sultats prometteurs avec des coĂ»ts de fonctionnement infĂ©rieurs de 25% Ă  ceux des lignes de bus classiques.  Le Grand Est, tout comme le reste de la France, doit relever des dĂ©fis majeurs en matiĂšre de mobilitĂ©. L’État et les collectivitĂ©s locales doivent continuer Ă  subventionner les solutions de transport collectif tout en favorisant des modĂšles plus flexibles et inclusifs, tels que le covoiturage et les transports partagĂ©s, afin de rĂ©pondre aux besoins diversifiĂ©s des citoyens tout en limitant les impacts environnementaux. Un article Ă©crit par Paul de Rosen.  Sources : ‱ MinistĂšre des Transports, dĂ©clarations de François Durovray Ă  l’EuMo 2024, Strasbourg ‱ Rapport annuel du Grand Est, 2023 ‱ Covoit’ici, rĂ©sultats 2022  Partagez cette page Ajoutez votre titre ici

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Jeux Paralympiques Paris 2024 : Un « gros truc en + »

Jeux Paralympiques Paris 2024 : Un « gros truc en + »? Les Jeux Olympiques de Paris 2024 apparaissent comme une rĂ©ussite Ă©clatante sur bien des plans. Alors que les Jeux Paralympiques battent leur plein, quels enseignements pouvons-nous tirer en matiĂšre d’hospitalitĂ© et de services envers les personnes handicapĂ©es ? Quels services  » en + » pour ces personnes qui ont un « truc en + » ? Quels seront les principaux hĂ©ritages de ces Jeux pour cette fraternitĂ© si spĂ©ciale et si nĂ©cessaire ? Des infrastructures accessibles : Plus qu’une adaptation, une transformation   Pendant les Jeux Olympiques, Paris a dĂ©montrĂ© son engagement en rendant 80 % des infrastructures sportives accessibles, contre seulement 30 % auparavant. Ce progrĂšs concret a permis Ă  des milliers de spectateurs handicapĂ©s de vivre l’Ă©vĂ©nement dans des conditions optimales, avec particuliĂšrement des rampes d’accĂšs, des places de stationnement rĂ©servĂ©es, et des toilettes adaptĂ©es. Ces rĂ©alisations vont au-delĂ  des simples exigences techniques ; elles incarnent une vĂ©ritable transformation de la ville, oĂč l’inclusion est une rĂ©alitĂ© visible. Le succĂšs de ces initiatives prouve que l’accessibilitĂ© universelle peut devenir un standard dans toutes les grandes villes et les grands Ă©vĂšnements. MobilitĂ© inclusive : Une rĂ©volution dans les transports   Les efforts pour amĂ©liorer la mobilitĂ© des personnes avec handicap pendant les Jeux Olympiques ont Ă©tĂ© marquĂ©s par des initiatives concrĂštes et efficaces. La RATP a notamment atteint son objectif de rendre 100 % des lignes de bus accessibles, et 60 % des stations de mĂ©tro ont Ă©tĂ© adaptĂ©es. Ces amĂ©liorations ont permis aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite de se dĂ©placer librement et de participer pleinement aux festivitĂ©s. La flotte de taxis adaptĂ©s a Ă©galement Ă©tĂ© augmentĂ©e, offrant une alternative prĂ©cieuse pour ceux qui en avaient besoin. Avec donc une Ă©volution vers des services adaptĂ©s rĂ©unissant plusieurs modes de transport pour les personnes avec handicap permettant des trajets complets d’un bout Ă  l’autre pour eux et leurs aidants. Technologie au service de l’inclusion : Des innovations concrĂštes   Les Jeux de Paris 2024 ont Ă©tĂ© un terrain fertile pour l’innovation technologique au service de l’inclusion. L’application mobile officielle, Ă©quipĂ©e de fonctionnalitĂ©s de guidage en temps rĂ©el, a facilitĂ© les dĂ©placements des personnes handicapĂ©es sur les sites olympiques. Les balises Bluetooth installĂ©es dans plus de 70 % des lieux publics ont permis un guidage prĂ©cis, rĂ©duisant ainsi les obstacles Ă  la mobilitĂ©. Cette application a non seulement rendu l’expĂ©rience des Jeux Olympiques plus accessible, mais elle a Ă©galement posĂ© les bases d’une utilisation plus large de la technologie pour l’inclusion dans d’autres contextes urbains. La technologie Ezymob a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e dans certains sites et transports permettant un guidage adaptĂ© « jusqu’Ă  la place » pour les personnes avec handicap visuel ou psychique. Services et assistance : Un accueil humain « aidant » renforcĂ©   L’un des Ă©lĂ©ments les plus remarquables des Jeux Olympiques de Paris 2024 a Ă©tĂ© l’engagement humain envers les personnes avec handicap. Avec 10 000 volontaires spĂ©cialement formĂ©s pour les assister, les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ont pu bĂ©nĂ©ficier d’une attention particuliĂšre. Ces volontaires, prĂ©sents sur tous les sites olympiques, ont fourni un soutien inestimable, illustrant la vĂ©ritable fraternitĂ© en action. L’accueil dĂ©diĂ©, les zones de repos, et les points d’information spĂ©cifiques ont permis de crĂ©er un environnement oĂč chacun se sent respectĂ© et soutenu.  HĂ©ritage durable : Une fraternitĂ©, une coopĂ©ration Ă  faire perdurer   L’hĂ©ritage des Jeux Olympiques de Paris 2024 en matiĂšre d’accessibilitĂ© et de fraternitĂ© dĂ©passera bien entendu la fin des compĂ©titions. Les amĂ©liorations apportĂ©es sont destinĂ©es Ă  transformer durablement la ville mais aussi les esprits en Ă©tablissant de nouveaux standards d’inclusion. Les avancĂ©es rĂ©alisĂ©es durant ces Jeux profiteront Ă  long terme Ă  plus de 500 000 habitants Ă  mobilitĂ© rĂ©duite dans la rĂ©gion Île-de-France.  Principalement, il y a l’enjeu de la fraternitĂ© et la coopĂ©ration avec les personnes en situation d’handicap Ă  faire perdurer et dĂ©ployer. Le sport apparait comme un vecteur idĂ©al pour ce faire, sur la lancĂ©e des Jeux. En partenariat avec des parties prenantes responsables que sont les FĂ©dĂ©rations sportives nationales, dont l’Union Nationale des Sports Scolaires qui rassemble et organise tous les sports effectuĂ©s en scolaritĂ© au moment oĂč les diffĂ©rences et les handicaps entre les Ă©lĂšves apparaissent comme fondateurs et trĂšs difficiles Ă  vivre. Impact Consultants dans le camp des aidants ! Les Ă©quipes d’Impact Consultants sont motivĂ©es par ce challenge de croissance par l’inclusion et la fraternitĂ© qu’incarnent les Jeux Paralympiques. C’est peut ĂȘtre d’ailleurs la plus belle des motivations que de rechercher de l’expĂ©rience positive et de la performance pour ceux qui en ont vitalement besoin.  Pour reprendre une terminologie bien connue, nous nous positionnons comme « aidants » de ces solutions et technologies qui ont besoin de savoir-faire et d’accompagnement pour s’installer et se dĂ©velopper sur un marchĂ© qui Ă  premiĂšre vue paraĂźt Ă©troit. C’est par exemple le travail que nous avons effectuĂ© pour Ezymob ou Hexowheel, technologies dĂ©diĂ©es ou celui pour Padam Mobility, technologie adaptĂ©e. Un article Ă©crit par Paul de Rosen et Flavie Picart. Partagez cette page

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Surtourisme : Destinations Durables et Gestion des Mobilités

Surtourisme : Gestion des Flux et MobilitĂ© pour des Destinations Durables Des foules numĂ©riques aux foules rĂ©elles : L’impact de l’instagramisation sur le surtourisme Les Calanques de Marseille, leurs paysages Ă©poustouflants et son soleil du sud attirent chaque annĂ©e 3 millions de visiteurs, soit 4% de la population française et quasiment le triple de la population marseillaise. DĂšs la fin des annĂ©es 80, des alertes ont Ă©tĂ© lancĂ©es concernant les impacts nĂ©gatifs de cette surfrĂ©quentation incontrĂŽlĂ©e sur la biodiversitĂ© des calanques ainsi que sur l’environnement en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, de Marseille Ă  Cassis : Ă©rosion des sols, perturbation des habitats naturels, pollution, et dĂ©gradation des sentiers. MĂȘme si une partie du tourisme est en fait un tourisme local, il est essentiel de trouver des solutions pour rĂ©guler les flux. Ces solutions passent notamment par la technologie et la gestion des flux.  Tourisme moderne, digitalisation et surtourisme En raison de la digitalisation et de l’instagramisation*, des points spĂ©cifiques deviennent des aimants Ă  touristes, entraĂźnant des consĂ©quences nĂ©fastes pour les rĂ©sidents, l’environnement, et les visiteurs eux-mĂȘmes : Nuisances pour les habitants : nuisances sonores, augmentation du coĂ»t de la vie, dĂ©gradation de leur qualitĂ© de vie
 Impact environnemental : Les Ă©cosystĂšmes / biodiversitĂ©s sont fragilisĂ©s et souffrent de la pollution. À Barcelone, par exemple, le nombre de vĂ©hicules de tourisme augmente de 15% pendant la haute saison, exacerbant les embouteillages et la pollution . ExpĂ©rience touristique dĂ©gradĂ©e : Selon une Ă©tude de l’OMT*, 72% des rĂ©sidents de destinations touristiques fortement frĂ©quentĂ©es estiment que le tourisme de masse affecte nĂ©gativement leur qualitĂ© de vie.  ProblĂšmes de mobilitĂ© : Les infrastructures de transport sont surchargĂ©es, entraĂźnant embouteillages et pollution accrue. À Santorin, par exemple, l’augmentation des visiteurs a causĂ© des problĂšmes majeurs de congestion, poussant les autoritĂ©s Ă  limiter le nombre de croisiĂ©ristes dĂ©barquant chaque jour.  Les Solutions EnvisagĂ©es 1.Quotas, RĂ©gulation et Yield Management  L’une des solutions les plus efficaces est l’instauration de quotas. À Marseille, les quotas appliquĂ©s aux Calanques ont montrĂ© des rĂ©sultats prometteurs, amĂ©liorant l’expĂ©rience des visiteurs tout en prĂ©servant l’environnement. De mĂȘme, en 2019, l’Italie a introduit un quota limitant le nombre de visiteurs journaliers Ă  25 000 pour Venise.  À Paris, la Tour Eiffel est soumise Ă  des crĂ©neaux horaires permettant de rĂ©duire le temps d’attente de 30%. Depuis le Covid, la mise en place de crĂ©neaux dans les sites Ă  comme les musĂ©es Ă  hauts flux se dĂ©veloppent fortement. Elle permet d’étaler la demande, voire de l’orienter grĂące Ă  l’information et Ă  un pricing diffĂ©renciĂ©.  2.Technologie et Digitalisation La technologie joue un rĂŽle clĂ© dans la gestion des flux touristiques. Des outils comme Mobility Metrix, qui exploitent les donnĂ©es de mobilitĂ©, aident Ă  fluidifier les dĂ©placements et rĂ©duire les embouteillages.  Des start-ups comme Affluences proposent Ă©galement des solutions de mesures et d’affichage des flux qui permettent une comprĂ©hension des flux et une optimisation de l’information client. 3.Communication et Nudge La communication proactive et le nudge, ou incitation douce, sont essentiels pour orienter les touristes vers des comportements plus responsables. La campagne « Tourism for Tomorrow » de l’OMT* vise Ă  promouvoir des comportements responsables chez les touristes, incluant l’Ă©vitement des pĂ©riodes de forte affluence et la visite de destinations moins connues. 4.Gestion CombinĂ©e des Flux et de la MobilitĂ© Une approche intĂ©grĂ©e est nĂ©cessaire pour Ă©viter de simplement dĂ©placer les problĂšmes de congestion. Par exemple, dĂ©vier les flux touristiques vers les abords des Calanques ou des Baux-de-Provence pourrait augmenter les Ă©missions de CO2. Il est crucial de mettre en place des solutions de mobilitĂ© durable pour une gestion efficace des flux, en utilisant les donnĂ©es pour optimiser les itinĂ©raires et les modes de transport. *Instagramisation : phĂ©nomĂšne de popularisation d’un lieu grĂące Ă  sa visibilitĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, en particulier Instagram.  *OMT : Organisation Mondial du Tourisme Sources : Les calanques de Marseille face au surtourisme. (s. d.). ina.fr. https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/calanques-marseille-surtourisme Organisation Mondiale du Tourisme (OMT)](https://www.unwto.org/global-publications/tourism-highlights) Venice Tourism Office](https://www.veneziaunica.it/en/content/venice-tourism-office Barcelona Mobility Report](https://ajuntament.barcelona.cat/turisme/en/plan-and-programmes/tourism-mobility-plan) [Eiffel Tower Visitor Management](https://www.toureiffel.paris/en/news/1304-visiting-tips) Rodolphe Lenoir, Flavie Picart Partagez cette page

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Les tendances M&A : La croissance externe, levier de progrÚs ou impératif de croissance ?

Les tendances M&A : Les secrets d’une stratĂ©gie M&A rĂ©ussie La croissance externe comme levier d’accĂ©lĂ©ration ? Les entreprises en forte croissance utilisent la croissance externe (M&A) comme un levier essentiel pour consolider leurs activitĂ©s et s’adapter au nouveau paysage industriel. Cette transformation est devenue un levier additionnel ou parfois une nĂ©cessitĂ© pour maintenir un rythme de croissance accru. Les opĂ©rations rĂ©centes dans le secteur du voyage et de la travel tech illustrent bien ce phĂ©nomĂšne : Travelsoft intĂšgre Traffics, Travel Compositor, Eventiz et plus rĂ©cemment 3 nouvelles acquisitions : TravelgateX, Atcore Technology et Travel Connection Technology pour atteindre une taille critique avec couverture mondiale : La diversification de ses offres et ses nouvelles capacitĂ©s technologiques lui confĂšrent un avantage concurrentiel, permettant de proposer une gamme plus large de solutions innovantes et personnalisĂ©es Ă  ses clients au niveau mondial. American Express GBT a rĂ©cemment acquis CWT (en cours de validation par les autoritĂ©s) et Egencia, consolidant ainsi sa position de leader international : Permettant une palette d’offres plus large sur l’ensemble des segments clients, une empreinte gĂ©ographique plus importante, une augmentation de sa force de nĂ©gociation auprĂšs des fournisseurs et des gains additionnels d’efficacitĂ©. CDS a acquis CRC et Goelett, pour augmenter sa profondeur d’offre et sa position europĂ©enne de leader du business travel : En combinant les forces de ces entitĂ©s, CDS peut couvrir des nouveaux marchĂ©s, diversifier les solutions aux agences et aux clients corporate ainsi qu’utiliser des best practices transposables Ă  de nouveaux pays. L’équipe d’experts IMPACT CONSULTANTS vous guide pas Ă  pas, Ă  travers ses diffĂ©rentes scopes d’interventions, pour appliquer les bonnes pratiques en terme de croissance externe : 1. PrĂ©paration et Évaluation PrĂ©liminaire La croissance externe comme axe d’accĂ©lĂ©rateur de croissance Comme l’ont dĂ©montrĂ© ces acteurs, une stratĂ©gie de croissance externe permet d’acquĂ©rir rapidement de nouvelles compĂ©tences, de pĂ©nĂ©trer de nouveaux marchĂ©s et de renforcer sa position concurrentielle. La fusion ou l’acquisition entre deux entreprises accĂ©lĂšre significativement le dĂ©veloppement et permet de concrĂ©tiser des leviers de croissance et des synergies identifiĂ©s. Qu’il s’agisse d’accroĂźtre les revenus, d’Ă©tendre la portĂ©e gĂ©ographique ou de diversifier les offres de produits, la stratĂ©gie de croissance externe doit s’intĂ©grer dans la stratĂ©gie gĂ©nĂ©rale de l’entreprise, en dĂ©finissant les leviers visĂ©s Ă  travers des critĂšres d’évaluation prĂ©dĂ©finis. Confirmation d’opportunitĂ© Un revue prĂ©liminaire aide Ă  confirmer le potentiel d’apport de valeur de la cible en lien avec les leviers visĂ©s, ainsi que les points Ă  creuser lors de la phase de Due Diligence : Vue gĂ©nĂ©rale financiĂšre et apports additionnels RĂ©sonance de l’offre sur le marchĂ© (product fit) Actifs sur lesquels appuyer la croissance (humains, technologiques, trading) RĂ©putation et premiĂšre apprĂ©ciation de la compatibilitĂ© culturelle. 2. Due Diligence (DD) La Due Diligence est une Ă©tape critique dans le processus de fusion-acquisition : elle cible et Ă©value de maniĂšre plus dĂ©taillĂ©e les forces, faiblesses, risques et opportunitĂ©s de l’entreprise convoitĂ©e. Cette analyse permet de s’assurer que l’acquisition est viable ainsi que de dĂ©terminer sa valeur rĂ©elle et projetĂ©e. Quatre pĂ©rimĂštres sont gĂ©nĂ©ralement analysĂ©s : financier & juridique, commercial, produit, technique. PĂ©rimĂštre Financier & Juridique : VĂ©rification des Ă©tats financiers, analyse des flux de trĂ©sorerie, Ă©valuation des dettes/actifs, vĂ©rification des projections financiĂšres et des bases d’évaluation. Examen des contrats clĂ©s, identification des litiges potentiels, vĂ©rification de la conformitĂ© aux rĂ©gulations et revue des obligations fiscales. Anticipation quant Ă  l’union et la synchronisation des deux entitĂ©s, qu’elles soient entiĂšrement intĂ©grĂ©es ou qu’elles restent distinctes. PĂ©rimĂštre Commercial : Analyse de la position sur le marchĂ© (Market fit, soliditĂ©, concurrence) : Ă©valuation des segments de clientĂšle et leurs potentiels. Étude des concurrents, des axes de diffĂ©renciation et des menaces potentielles. Profondeur des accords stratĂ©giques :  analyse des partenariats et alliances stratĂ©giques existants. Entretiens ou Ă©changes en vue d’évaluer la soliditĂ© de ces accords. HypothĂšses et comparaisons de revenus : Ă©valuation de la stratĂ©gie commerciale, des canaux de distribution et des modĂšles Ă©conomiques. Comparaison des revenus projetĂ©s avec les benchmarks du secteur. PĂ©rimĂštre Produit : Product fit & benchmark concurrence  : Évaluation de la gamme de produits, adĂ©quation du produit avec le marchĂ© (product fit) et cycle de vie des produits. Revue fonctionnelle & roadmap : Analyse des capacitĂ©s d’innovation, pipeline de dĂ©veloppement et axes de diffĂ©renciation produits. PĂ©rimĂštre Technique : ScalabilitĂ©, dette technologique : Revue des systĂšmes informatiques, des versions de code utilisĂ©es et de la structure de l’architecture IT. Delivery produit  : Examen des mĂ©thodes de dĂ©veloppement et leur capacitĂ© Ă  apporter de la valeur rĂ©guliĂšre aux clients. SĂ©curitĂ© et tests de pĂ©nĂ©tration : VĂ©rification des normes de sĂ©curitĂ©, conformitĂ© rĂ©glementaire et rĂ©silience des systĂšmes. 3. NĂ©gociation et Structuration de l’Accord Une fois la due diligence confirmant le potentiel exĂ©cutĂ©e, les phases de nĂ©gociation peuvent commencer. Il est important d’Ă©tablir les termes de l’acquisition, incluant le prix d’achat, les modalitĂ©s de paiement, les garanties et indemnitĂ©s, la pĂ©riode de transition, ainsi que les conditions suspensives. Les Ă©tapes clĂ©s de ce processus sont : Lettre d’Intention (LOI) : Document prĂ©liminaire qui dĂ©crit les termes principaux et les intentions des parties avant de procĂ©der Ă  des accords plus dĂ©taillĂ©s. Signing : Signature de l’accord dĂ©finitif oĂč les parties s’engagent formellement aux termes de l’acquisition. Closing : Finalisation de la transaction aprĂšs la satisfaction des conditions suspensives, incluant le transfert des actifs et le paiement. 4. Synergies et IntĂ©gration ExĂ©cution de l’IntĂ©gration (ou PMI : Post Merger Integration) L’intĂ©gration de la structure acquise dans les opĂ©rations, systĂšmes et la culture de l’acquĂ©reur est une Ă©tape cruciale dans une opĂ©ration de croissance externe, nĂ©cessitant un plan d’actions dĂ©taillĂ© et des intervenants dĂ©finis en amont. Le but Ă©tant d’avoir un plan prĂȘt Ă  ĂȘtre exĂ©cutĂ© le jour J, une gouvernance de transition, avec des Ă©quipes prĂ©dĂ©finies qui se connaissant dĂ©jĂ . Il est important de noter que la fusion en une seule entitĂ© n’est pas toujours nĂ©cessaire. Parfois, il peut ĂȘtre plus opportun de garder les entitĂ©s autonomes pour prĂ©server certaines synergies spĂ©cifiques et maximiser les avantages de l’acquisition. Évaluation & Ajustements Une Ă©valuation continue permet de s’assurer que les objectifs

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Les tendances M&A : un vent de reprise sur le marché.

Les tendances M&A : un vent de reprise sur le marchĂ©. Les fusions et acquisitions (M&A) sont un moteur clĂ© de la transformation Ă©conomique et peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme un baromĂštre de la santĂ© financiĂšre Ă  l’échelle mondiale. Leur frĂ©quence et ampleur peuvent Ă©galement rĂ©vĂ©ler la confiance des entreprises et des investisseurs dans l’environnement Ă©conomique. Elles sont le miroir des dynamiques Ă©conomiques, des tendances de l’innovation et des stratĂ©gies entrepreneuriales face aux dĂ©fis et opportunitĂ©s globaux. Par ailleurs, historiquement, les pĂ©riodes de crise ont souvent vu une diminution des activitĂ©s de M&A, suivies de reprises marquĂ©es par des consolidations stratĂ©giques dans divers secteurs. AprĂšs avoir atteint un creux de 1 200 milliards de dollars en 2009, le volume global des fusions et acquisitions a rĂ©guliĂšrement surpassĂ© les 2 000 milliards de dollars annuellement depuis 2014, malgrĂ© des variations annuelles. Ce phĂ©nomĂšne s’est rĂ©pĂ©tĂ© avec la pandĂ©mie de COVID-19, qui a provoquĂ© un ralentissement gĂ©nĂ©ral des activitĂ©s Ă©conomiques, exacerbant les incertitudes et complexifiant la valorisation des entreprises, des aspects cruciaux pour les dĂ©cisions de M&A. En 2020, les fusions et acquisitions mondiales ont reculĂ© de 9,7 % pour atteindre 2 200 milliards de dollars, contre 2 400 milliards de dollars en 2019, illustrant ainsi l’impact significatif de la pandĂ©mie sur ce secteur. Pour illustrer l’influence de l’environnement Ă©conomique sur les activitĂ©s de fusions et acquisitions (M&A), l’exemple de l’industrie de l’hospitalitĂ© est particuliĂšrement Ă©loquent. En 2019, cette industrie a subi une rĂ©duction significative des transactions, mettant en lumiĂšre l’impact direct des conditions Ă©conomiques sur les dĂ©cisions de M&A dans ce secteur. En effet, l’impact significatif de la pandĂ©mie de COVID-19 sur l’industrie hĂŽteliĂšre s’est manifestĂ© par une baisse dramatique des revenus, qui ont chutĂ© de 46 % en 2020 pour atteindre 198,6 milliards de dollars. Cette contraction a directement affectĂ© le marchĂ© des fusions et acquisitions, rendant les actifs nettement moins attrayants en raison de leur dĂ©prĂ©ciation marquĂ©e. ParallĂšlement, la forte baisse des Ă©valuations a entraĂźnĂ© une diminution estimĂ©e Ă  30 % du PIB mondial des États-Unis, avec des pertes financiĂšres considĂ©rables s’Ă©levant Ă  2,7 trillions de dollars.  Les grandes chaĂźnes hĂŽteliĂšres ont d’ailleurs subi de lourdes pertes financiĂšres, avec des entreprises comme Wyndham Worldwide et Marriott International, qui ont vu leurs revenus baisser respectivement de 36 % et 75 %. 2024 : un nouveau souffle ?  Avec les prĂ©visions de baisses de taux aux États-Unis et un environnement de financement stabilisĂ©, les conditions semblent propices Ă  un renouveau des M&A. Ce renouveau est vu comme essentiel pour la transformation Ă©conomique Ă  l’Ă©chelle mondiale. Les leviers clĂ©s d’une reprise du M&A : Le rĂŽle de l’inflation et des des taux d’intĂ©rĂȘt : L’amĂ©lioration des conditions financiĂšres, stimulĂ©e par un ralentissement de l’inflation et des baisses anticipĂ©es des taux d’intĂ©rĂȘt, joue un rĂŽle clĂ© dans la reprise de l’activitĂ© M&A. Rattrapage des transactions : Un effet de rattrapage des transactions non rĂ©alisĂ©es pendant les annĂ©es Covid, ou de toute pĂ©riode d’instabilitĂ© Ă©conomique, devrait Ă©galement contribuer Ă  la revitalisation du marchĂ© Adaptation stratĂ©gique des entreprises : Les entreprises, confrontĂ©es Ă  la nĂ©cessitĂ© de transformer leurs modĂšles d’affaires, voient dans le M&A un outil stratĂ©gique essentiel de complĂ©mentaritĂ© ou de diversification. Les PDG et les fonds de private equity recherchent des moyens de gĂ©nĂ©rer rapidement de la valeur. Technologies Ă©mergentes, stratĂ©gies de dĂ©carbonation
le M&A est perçu comme le moyen le plus rapide et efficace de s’adapter et de se transformer face aux Ă©volutions du marchĂ©. Le M&A continue de façonner l’avenir des industries Ă  l’Ă©chelle globale, avec le secteur du tourisme et de la mobilitĂ© en ligne de mire pour de nouvelles opportunitĂ©s stratĂ©giques et innovantes. Et vous, prĂȘt au M&A ? DĂ©couvrez aussi : Les secrets d’une stratĂ©gie M&A rĂ©ussie. Et prochainement : Un zoom sur les opĂ©rations Travel et Travel tech.  Vers des plans d’intĂ©gration consensuels Chaque sujet promet des insights enrichissants pour naviguer avec succĂšs dans le paysage complexe du M&A. IMPACT CONSULTANTS et votre croissance externe. Impact Consultants, Alexandre Veau et Flavie Picart. Sources : PricewaterhouseCoopers. (s. d.). Global M&A Industry Trends 2022. PwC. https://www.pwc.fr/fr/publications/fusions-acquisitions/global-manda-industry-trends-2022-strategie.html PricewaterhouseCoopers. (s. d.-b). Global M&A Industry Trends : perspectives pour 2022. PwC. https://www.pwc.fr/fr/publications/fusions-acquisitions/global-manda-industry-trends-2022.html Our insights. (2024, 20 fĂ©vrier). McKinsey & Company. https://www.mckinsey.com/capabilities/m-and-a/our-insights Partagez cette page

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Match Transports Publics Vs Voiture Individuelle (2Úme Round) : Vers une mobilité durable et inclusive.

Match Transports Publics Vs Voiture Individuelle (2Ăšme Round) : Vers une mobilitĂ© durable et inclusive. La mobilitĂ© urbaine en France est marquĂ©e par un dilemme constant : les bĂ©nĂ©fices collectifs des transports publics et l’autonomie offerte par la voiture individuelle. Notre discussion initiale sur les transports interurbains s’enrichit dĂ©sormais avec l’exploration du rĂŽle de la ResponsabilitĂ© Sociale des Entreprises (RSE), la plaçant comme extension logique d’une mobilitĂ© durable. Face Ă  l’urgence Ă©cologique et sociale, la France redĂ©finit sa mobilitĂ© avec un investissement de 10 milliards d’euros dans le rail et cĂ©lĂšbre le succĂšs du covoiturage qui a permis d’Ă©conomiser plus d’un million de tonnes de CO2 en 2023. Visant Ă  rĂ©duire la dĂ©pendance aux voitures individuelles; combattre la congestion et promouvoir une mobilitĂ© inclusive et durable, nous mettons en avant des alternatives plus vertes et accessibles pour tous. Dans cette quĂȘte d’une mobilitĂ© respectueuse de l’environnement et socialement responsable, les organisations orientent progressivement leurs politiques vers des pratiques de mobilitĂ© pĂ©renne. Cette approche, rĂ©solument tournĂ©e vers l’inclusion, se confronte Ă  des dĂ©fis de taille tels que la dĂ©carbonation, l’inclusion sociale et la promotion d’une culture du partage et de l’intermodalitĂ©. Sur quoi concentrer nos efforts ? Dans cette quĂȘte de transformation, nous devons prioriser nos actions : AccessibilitĂ© : La Route vers l’Inclusion Actuellement, 30% des français Ă  mobilitĂ© rĂ©duite se voient exclus du systĂšme de transport, conçu principalement pour la majoritĂ©. Il est donc essentiel d’investir dans des infrastructures et des services de transport public adaptĂ©s aux besoins de tous. C’est dans cette optique que la RĂ©gion Ile-de-France a investi 124 M€ de budget rĂ©gional pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Virage Électrique : Mettre le Turbo sur les VĂ©hicules Verts L’Ă©lectromobilitĂ© s’inscrit vĂ©ritablement comme levier d’une mobilitĂ© durable et connaĂźt d’ailleurs un engouement croissant. En 2023 leurs ventes s’envolent de 60%, malgrĂ© un ratio de bornes de recharge insuffisant, avec 1 borne de recharge pour 10 vĂ©hicules Ă©lectriques. Il est crucial de soutenir l’essor de ces vĂ©hicules dans tous les milieux, pour une mobilitĂ© durable et moins polluante Ă  l’Ă©chelle globale. Partage ta mobilitĂ© : le covoiturage et solutions collectives L’essor du covoiturage, marquĂ© par plus d’un million de trajets via des plateformes en mars 2023. Cette pratique, ayant rĂ©duit les Ă©missions de CO2 de plus d’un million de tonnes en 2023 — soit  50 millions d’arbres plantĂ©s —, dĂ©montre son efficacitĂ© non seulement pour diminuer l’impact environnemental mais aussi pour ouvrir l’accĂšs aux transports. Contre les flĂ©aux de la congestion et de la pollution Les embouteillages coĂ»tent 5 milliards d’euros annuellement, perdus en productivitĂ© et reprĂ©sentent 60,6 % des Ă©missions totales de CO2. VĂ©ritable flĂ©au sociĂ©tal, ces chiffres soulignent l’importance cruciale d’adopter des stratĂ©gies de mobilitĂ© plus intelligentes et durables. Le chemin de fer : une voie vers l’avenir Avec un engagement de 10 milliards d’euros du gouvernement français dans le rĂ©seau ferroviaire, l’objectif est de renforcer les connexions interurbaines et de stimuler le transfert modal du transport routier vers le rail, anticipant une hausse de 25% du trafic passagers sur les lignes Ă  grande vitesse d’ici 2030, selon le Plan Ferroviaire 2030. Ces diffĂ©rents axes forment le socle d’une stratĂ©gie visant Ă  remodeler le systĂšme de transport. En concentrant nos efforts sur ces domaines, nous pouvons non seulement gagner le « match » contre les transports individuels mais aussi Ɠuvrer pour une mobilitĂ© durable, inclusive et bĂ©nĂ©fique pour tous, maintenant et pour longtemps. Alors, sur quoi investissez-vous ? Le dĂ©bat est ouvert ! Impact Consultants, Paul de Rosen et Flavie Picart (avec IA) Sources : Union des Transports Publics et ferroviaires. (n.d.). Observatoire National de la MobilitĂ© Durable. RĂ©cupĂ©rĂ© sur UTP. MinistĂšre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires. (n.d.). Le covoiturage en France, ses avantages et la rĂ©glementation en vigueur. RĂ©cupĂ©rĂ© sur MinistĂšre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires. MinistĂšre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires. (n.d.). StratĂ©gie d’innovation et investissements d’avenir dans les transports. RĂ©cupĂ©rĂ© sur MinistĂšre de la Transition Ă©cologique et de la CohĂ©sion des territoires. Partagez cette page

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Match Transports Publics Vs Voiture Individuelle (1er Round) : Focus Cars Express Interurbains

Match Transport Public vs Voiture Individuelle (1er round) : Focus Cars Express Interurbain La France embrasse un tournant majeur : booster les transports interurbains collectifs et Ă©cologiques pour continuer Ă  dĂ©trĂŽner l’omniprĂ©sence de la voiture individuelle. La voiture individuelle rĂšgne en maĂźtre sur les routes, mais Ă  l’heure oĂč les enjeux environnementaux s’intensifient, ce modĂšle montre ses limites Ă©conomiques et Ă©cologiques: coĂ»ts d’entretien, empreinte carbone, congestion des villes, etc. C’est dans ce contexte que les cars express entrent en scĂšne pour les trajets interurbains, incarnant une rĂ©ponse innovante et audacieuse aux problĂ©matiques actuelles. A titre de rĂ©fĂ©rences, la RĂ©gion Ile de France a actĂ© fin 2023 la crĂ©ation de 45 nouvelles lignes d’ici 2030, et une nouvelle ligne de car express “430” a Ă©tĂ© crĂ©Ă© entre Bordeaux et Blaye, et bĂ©nĂ©ficierait d’une voie rĂ©servĂ©e sur l’A10 et sur le pont d’Aquitaine. Elles viennent concrĂ©tiser une dynamique d’amĂ©lioration des services publics territoriaux et de service Ă  l’usager plus gĂ©nĂ©ralement autour de trois critĂšres fondamentaux que nous voulons suivre de maniĂšre systĂ©matique : CoĂ»t au kilomĂštre : RapportĂ©e au taux d’occupation moyen, la voiture individuelle impose un coĂ»t moyen entre 0,19 Ă  0,4 € par kilomĂštre selon le modĂšle. De l’autre cĂŽtĂ©, les cars express, grĂące Ă  leur modĂšle Ă©conomique optimisĂ©, engendrent un coĂ»t par usager entre 0.03 et 0.05 € par kilomĂštre, selon les trajets et les services offerts.   Empreinte CO2 par kilomĂštre : Alors qu’une voiture Ă  essence Ă©met environ 75g de CO2 par kilomĂštre, les cars express, Ă©quipĂ©s de technologies moins polluantes, et partageant les trajets entre plusieurs passagers, rĂ©duisent drastiquement cette empreinte : estimable Ă  29.33g par passager.   Satisfaction des voyageurs : Alors que la voiture offre une flexibilitĂ© inĂ©galĂ©e, les cars express, avec leurs services Ă  bord (WiFi, prises Ă©lectriques, confort des siĂšges) et leur ponctualitĂ© (un car toutes les 20 minutes aux heures de pointe entre Bordeaux et Blaye) se prĂ©sentent comme une alternative attractive.   En conclusion, pour un avenir dĂ©carbonĂ©, la France doit intensifier et diversifier son offre de transport interurbain. Les cars express ne sont pas une fin en soi, mais le dĂ©but d’une rĂ©volution plus vaste dans notre maniĂšre de concevoir les dĂ©placements. Ils posent les jalons d’un futur oĂč la mobilitĂ© serait Ă  la fois partagĂ©e, Ă©cologique et adaptĂ©e aux besoins de chacun. Et vous, ĂȘtes-vous prĂȘts Ă  embarquer dans cette aventure vers un futur plus durable et connectĂ© ? Le dĂ©bat est ouvert ! Impact Consultants, Paul de Rosen et Yvanna Mbianda (avec IA) Sources : WWF France. (n.d.). Le prix de revient au kilomĂštre d’un vĂ©hicule, qu’est-ce que c’est ? RĂ©cupĂ©rĂ© sur WWF France. France MobilitĂ©s. (n.d.). Évaluation cars express – Version finale. RĂ©cupĂ©rĂ© sur francemobilites.fr. Partagez cette page

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Le bon moment pour prendre le train en marche – plus compĂ©titif, plus connectĂ©, plus intĂ©grĂ©

LE BON MOMENT POUR PRENDRE LE TRAIN EN MARCHE – PLUS COMPÉTITIF, PLUS CONNECTÉ, PLUS INTÉGRÉ L’aube des annĂ©es 1990 a marquĂ© l’Europe d’un tournant majeur : l’ouverture du rail Ă  la concurrence, impulsĂ©e par la Commission europĂ©enne dans le but de crĂ©er un marchĂ© ferroviaire europĂ©en intĂ©grĂ© et compĂ©titif. Aujourd’hui, l’enjeu reste le mĂȘme : tripler les dĂ©placements en rail d’ici 2050, alors qu’actuellement le trafic est de 6 %.                                                                                                                                                                                 Le Royaume-Uni, qui fut le pionnier, a connu une transformation tumultueuse, transformant un secteur jusqu’alors dominĂ© par des entitĂ©s publiques. Cette mutation a Ă©tĂ© ponctuĂ©e de dĂ©fis : fluctuations tarifaires, interrogations sĂ©curitaires, complexitĂ© managĂ©riale. La promesse d’un avenir durable                                                                                                                                                                                  Au cƓur de cette rĂ©forme, la dĂ©carbonation des transports s’affirme comme une prioritĂ©. Avec seulement 1,2% d’Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES), contre 25% pour le transport routier et 12% pour l’aviation et le maritime, le rail s’impose en champion de l’Ă©cologie dans le secteur du  transport. La concurrence stimule l’investissement dans des technologies vertes, alignant le secteur ferroviaire avec les objectifs climatiques mondiaux. Une course vers l’innovation et la compĂ©titivité                                                                                                                                                     En France, l’ouverture Ă  la concurrence du rail en dĂ©cembre 2020 s’est manifestĂ©e par l’entrĂ©e de nouveaux opĂ©rateurs sur le marchĂ©. La SNCF se voit dĂ©sormais confrontĂ©e Ă  l’espagnol Renfe et Ă  l’italien Trenitalia, avec leurs lignes respectives  Paris-Marseille et Paris-Lyon-Milan, avec  une hausse de 58% du trafic en Ă  peine huit mois.                                                                                                                                                                                                    Ce renouveau s’accompagne d’une diversification des services, d’une guerre tarifaire stimulante, forçant la SNCF Ă  repenser son offre, notamment son segment business – avec un nombre de services privilĂ©giĂ©s (telle qu’une offre d’accueil de boissons gratuites ou livraison de repas Ă  la place) . L’expĂ©rience client s’en trouve amĂ©liorĂ©e : qualitĂ© de service, confort, connectivitĂ©, et frĂ©quence des trajets sont dĂ©sormais les maĂźtres mots de cet essor de la concurrence. Ce n’est pas tout : l’ouverture du rail bouleverse les acteurs du secteur de la distribution   L’essor de plateformes de distribution comme Rail Europe, qui s’étend en Europe,  illustre cette rĂ©volution numĂ©rique, en simplifiant l’accĂšs aux offres et en permettant un accĂšs Ă  des trajets multi-opĂ©rateurs de bout en bout et des offres passes interrail.  SNCF Connect Ă©volue Ă©galement rapidement et innove dans sa communication avec un bilan annuel personnalisĂ© et « dĂ©calĂ© » baptisĂ© « Ma RĂ©trainspective ». AprĂšs les agences de voyage affaires, les agences tourisme s’adaptent en intĂ©grant le ferroviaire dans leurs offres packagĂ©es, voire en crĂ©ant des produits spĂ©cifiques au train. Ainsi les outils de distribution Ă©voluent comme Resaneo, de son cĂŽtĂ©, innove avec un moteur package dynamique, permettant la combinaison en temps rĂ©el de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de voyage, y compris les billets de train. Quartier Libre enrichit son expĂ©rience digitale avec l’outil Open Package, offrant une flexibilitĂ© accrue dans la crĂ©ation de voyages sur mesure. Et l’appĂ©tence des clients pour des produits Ă©co-responsables poussent la crĂ©ation de nouveaux produits, voire permettent le dĂ©veloppement d’agences spĂ©cialisĂ©es comme Discovery Trains. Ces avancĂ©es en travel tech ouvrent des perspectives inĂ©dites, faisant de l’ouverture du rail un vĂ©ritable catalyseur d’innovation. L’Ăšre du numĂ©rique ouvre des horizons inexplorĂ©s pour le secteur ferroviaire. Le retour des trains de nuits, des startups comme Le Train, voire la l’investissement d’acteurs de l’hospitalitĂ© comme Accor avec l’Orient Express.  De l’hyperloop aux trains autonomes en passant par l’interconnectivitĂ©, l’horizon n’a plus de limites. Ces avancĂ©es pourraient s’accĂ©lĂ©rer grĂące Ă  un plan d’investissement gouvernemental de 100 milliards d’euros en France sur vingt ans, annoncĂ© en 2023, promettant une rĂ©volution du rail Ă  la hauteur des ambitions du XXIe siĂšcle. Partagez cette page

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