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Partenariats stratégiques : moteur d’innovation et de croissance

Partenariats stratégiques : moteur d’innovation et de croissance Dans un environnement économique en mutation, les partenariats stratégiques se révèlent cruciaux pour les entreprises cherchant à développer leur activité. Ces collaborations permettent de mutualiser les ressources, d’accélérer l’innovation et d’exploiter des opportunités de marché avec des risques limités. Contrairement aux fusions ou acquisitions, elles permettent de préserver l’autonomie des parties tout en maximisant les synergies. 1. Pourquoi opter pour un partenariat stratégique ? Un choix alternatif à la croissance externe Lorsque la croissance externe, via des acquisitions ou fusions, n’est pas envisageable en raison de contraintes financières, de risques juridiques ou d’un marché saturé, le partenariat stratégique devient une alternative de choix. Ces alliances permettent d’accéder à des ressources et compétences complémentaires, de partager les investissements, et de profiter des bénéfices d’une collaboration sans les responsabilités et les complexités d’une intégration complète. Exemple : Booking.com et Klook Pour élargir son offre d’activités locales, Booking.com a choisi un partenariat avec Klook, leader des activités touristiques. Cette collaboration a permis à Booking.com de diversifier son portefeuille sans avoir à développer une infrastructure spécifique “activité” en interne. Exemple : Sabre et Google Sabre, spécialiste des solutions technologiques pour le voyage, a conclu un partenariat avec Google pour intégrer l’intelligence artificielle dans ses outils de gestion des capacités aériennes. Cela a permis de moderniser leurs systèmes tout en limitant les coûts de développement sur un périmètre nouveau. Complémentarité pour pallier des limites internes Les partenariats stratégiques s’avèrent également précieux pour combler des lacunes spécifiques sans engager les investissements massifs qui imposerait une création ou une acquisition. Par exemple : Exemple : EasyJet et Dohop Pour développer son service « Worldwide by EasyJet », EasyJet a collaboré avec Dohop, une plateforme de connexion de vols. Grâce à ce partenariat, EasyJet a pu proposer des correspondances vers des vols long-courriers sans avoir à créer une infrastructure complexe d’interlignes. Exemple : Amadeus et Stripe Amadeus s’est allié à Stripe pour intégrer des solutions de paiement innovantes dans ses systèmes. Cela a permis aux agences de voyages d’améliorer l’expérience client sans que chaque acteur doive investir individuellement dans des technologies de paiement. Mutualisation et accès à l’innovation Pour des entreprises en quête d’innovation, les partenariats permettent d’accéder rapidement à des technologies de pointe et à des méthodologies éprouvées, sans passer par les phases coûteuses de recherche ou d’intégration. Amadeus et Microsoft Plutôt que d’investir massivement dans des infrastructures cloud, Amadeus s’est allié à Microsoft pour déployer des solutions SaaS pour les compagnies aériennes. Ce partenariat leur a permis de bénéficier immédiatement de la technologie de pointe de Microsoft Azure tout en se concentrant sur leur cœur de métier. 2. L’importance des processus structurés Identification et cadrage des objectifs Un partenariat réussi repose sur une définition claire des objectifs. Dans le cadre de leur collaboration, Expedia Group et Marriott International ont cadré les axes d’intégration pour proposer une plateforme de distribution optimisée des chambres d’hôtel. Ce partenariat a permis à Expedia de bénéficier d’un inventaire enrichi tout en permettant à Marriott de mieux cibler ses clients et d’optimiser ses revenus grâce à une visibilité accrue sur les canaux de distribution. Alignement sur les processus La collaboration entre Air France-KLM et Accor Hotels pour le programme de fidélité Flying Blue démontre comment un partenariat peut améliorer les processus en amont et en aval. En partageant leurs données sur les comportements clients et en intégrant leurs systèmes de récompenses, les deux entreprises ont renforcé la fidélisation de leur clientèle tout en optimisant les infrastructures numériques et opérationnelles. L’alignement culturel : le ciment de toute alliance Les différences culturelles entre entreprises sont parmi les causes les plus fréquentes d’échec dans les partenariats stratégiques. Un mauvais alignement peut entraîner des incompréhensions, une perte de motivation des équipes et, in fine, l’échec des objectifs. Exemple : Uber et Lime Dans leur partenariat pour les solutions de mobilité partagée, Uber et Lime ont mis en place des comités mixtes pour garantir une coordination efficace entre les équipes. Focus humain : le pivot du succès dans les partenariats stratégiques Les partenariats stratégiques dans le secteur du tourisme ne se limitent pas aux aspects financiers ou technologiques. Leur réussite repose également sur des facteurs humains, essentiels pour assurer une collaboration durable et efficace. Les défis liés à la culture d’entreprise, à l’intégration des équipes et au leadership partagé doivent être anticipés dès le départ pour garantir une exécution fluide. Exemple : Booking.com et Klook Dans leur partenariat autour des activités touristiques, Booking.com et Klook ont mis en place des workshops interculturels et des programmes de formation croisés pour aligner les équipes commerciales et techniques. Une organisation commune a été instaurée, où les équipes ont intégré des routines collaboratives et défini une répartition des responsabilités comme si elles formaient une seule entité. Cette approche a permis de fluidifier les processus, de renforcer la collaboration et de stimuler l’innovation partagée. 3. L’intégration progressive pour éviter les frictions L’intégration d’un partenariat stratégique nécessite une approche progressive et structurée pour garantir son succès.  Chez IMPACT CONSULTANTS, nous accompagnons les entreprises dans toutes les étapes de ce processus, qu’il s’agisse d’explorer des pistes de croissance, de structurer des alliances ou d’envisager un rapprochement stratégique. Notre objectif est de fournir une alternative durable et agile aux acquisitions complexes, en maximisant les bénéfices des partenariats stratégiques. Étape 1 : Diagnostic et identification des opportunités stratégiques Avant d’engager une collaboration, nous réalisons un diagnostic approfondi pour identifier des pistes de développement supplémentaires adaptées aux ambitions de nos clients. Analyse des forces et faiblesses internes pour déterminer les besoins réels. Évaluation du marché et des tendances sectorielles afin de définir des axes stratégiques prioritaires. Proposition d’une stratégie adaptée pour accéder rapidement à des leviers de croissance.   Étape 2 : Mapping et recherche de partenaires stratégiques Trouver le bon partenaire est essentiel pour garantir la réussite d’une collaboration. Nous aidons les entreprises à cartographier les acteurs potentiels en fonction de leurs objectifs. Recherche ciblée : Identification d’acteurs répondant aux ambitions commerciales et stratégiques de l’entreprise. Alignement des visions

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Réussir un projet IT complexe : le rôle clé de l’AMO

L’art de concilier besoins et contraintes pour réussir des projets IT complexes – Le rôle de l’AMO Interview de Hélène Millet – Partner IMPACT CONSULTANTS et experte sur les sujets de DATA et AMO.  Flavie Picart : Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises doivent concilier besoins métiers et contraintes de réalisation IT pour réussir leurs projets de transformation, notamment dans l’industrie aérienne. Peux-tu nous expliquer en quoi l‘Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) intervient dans ce type de projet ? Hélène Millet : L’AMO joue un rôle clé lorsqu’il s’agit de projets impliquant des systèmes IT complexes, comme la mise en place d’un nouveau système d’inventaire ou la migration d’une plateforme de données. C’est en quelque sorte un médiateur qui permet de faire le lien entre la maîtrise d’ouvrage (MOA), c’est à dire le client, qui exprime les besoins métiers, et la maîtrise d’œuvre (MOE), qui va assurer la réalisation, soit les développements et/ou l’intégration. Un peu comme un critique culinaire, la MOA a une vision précise de ce qu’elle veut, tandis que la MOE, le « cuisinier », doit transformer cette vision en un produit concret. L’AMO, lui, fait en sorte que la communication entre ces deux parties soit fluide et que les contraintes techniques soient bien prises en compte tout en respectant les objectifs stratégiques. Flavie Picart : Pourrais- tu nous donner un exemple plus technique qui illustre ce rôle ? Hélène Millet : Prenons l’exemple d’une compagnie aérienne qui souhaite déployer un nouveau système de réservation. L’enjeu se chiffre en  millions de transactions, et en millions d’euros. Les dirigeants veulent un outil intuitif qui offre une expérience utilisateur optimale, tandis que  les équipes techniques, elles, se concentrent sur la sécurité des données, l’architecture des serveurs, ou la rapidité d’exécution des algorithmes. Ces deux visions très différentes peuvent entrer en conflit : il faut donc les aligner en permanence. C’est là que l’AMO intervient. Nous traduisons les besoins stratégiques de la direction en termes compréhensibles pour les équipes techniques et, inversement, nous vulgarisons les contraintes techniques pour la direction afin qu’elle puisse prendre des décisions éclairées. Le rôle de l’AMO ne se limite pas à de la traduction technique ; il peut aussi impliquer aussi la rédaction de spécifications fonctionnelles , le suivi et la défense des budgets, la coordination transverse des équipes, et la supervision des tests. Flavie Picart : Tu as une grande expérience dans la gestion de projets technologiques dans l’industrie aérienne. Peux-tu nous parler de quelques-uns des projets sur lesquels tu as travaillé ? Hélène Millet :J’ai eu l’opportunité de travailler sur des projets de migration de systèmes de réservation/inventaire pour des compagnies comme Luxair et Air Tahiti. Comme on l’a vu, ces projets sont complexes : ils nécessitent la coordination de plusieurs équipes internes à la compagnie, sur les différentes directions impliquées, et externes (prestataires choisis, consultants pour renfort), sur plusieurs mois: définition du besoin, appel d’offres, choix du prestataire et ensuite projet proprement dit et gestion des risques associés à la transition. L’AMO intervient à toutes les étapes, et notamment sur le projet lui-même pour superviser la migration : définition des besoins, et au fur et à mesure des développements, vérification de la conformité de ce qui est produit aux attentes notamment via des phases de test. Respect des délais et budgets sont plutôt l’affaire du chef de projet désigné, mais en fonction de la taille du projet, l’AMO peut couvrir ces aspects là aussi. Dans le cadre d’une migration de systèmes réservation/inventaire (dans le jargon, on dit “PSS”), tout ce travail atteint son paroxysme lors de  la nuit de “cutover”, où on va littéralement débrancher l’ancien système pour brancher le nouveau, c’est presque une transplantation cardiaque! et une vraie expérience (rires). Les intervenants (MOA, AMO et MOE) mesurent alors le chemin parcouru. Une fois le projet technique réalisé et validé, entre en jeu une autre tâche de l’AMO : la gestion du changement. Mettre en place une nouvelle solution, ce n’est pas juste déployer un outil, c’est aussi aider les équipes à l’utiliser de façon optimale . L’AMO est partie prenante sur la communication du projet, sur la formation, voire sur la réorganisation des équipes. Flavie Picart : Tu as mentionné la rédaction de spécifications fonctionnelles. En quoi est-ce une étape cruciale ? Hélène Millet : C’est en effet fondamental. Ces spécifications sont presque comme un contrat : elles permettent de définir précisément ce que l’on attend du projet. Le rôle de l’AMO est de s’assurer que tous les besoins métiers sont bien pris en compte et que les spécifications techniques qui vont découler des fonctionnelles correspondent à ces attentes. Flavie Picart : Tu parles également de la coordination entre les différents acteurs. Comment l’AMO s’assure-t-il que toutes les parties prenantes restent alignées tout au long du projet ? Hélène Millet : L’AMO joue un rôle d’interface. Il fluidifie les échanges entre les équipes métiers et les équipes techniques, en veillant à ce que tout le monde comprenne bien les enjeux et travaille dans la même direction. Cela commence très tôt comme on l’a vu, par la gestion des appels d’offres, le choix des outils, et la mise en place des solutions. Une fois que le projet est lancé, il supervise les tests pour vérifier que la solution fonctionne comme prévu et qu’elle répond bien aux besoins identifiés. Flavie Picart : Quelle est la différence entre l’AMO et un rôle plus traditionnel de gestion de projet, selon toi ? Hélène Millet : L’AMO se distingue par sa capacité à harmoniser à la fois les besoins métiers et les aspects techniques. Là où un gestionnaire de projet peut se concentrer sur les délais, les coûts et la livraison, l’AMO va plus loin en jouant un rôle de médiateur entre les différentes parties prenantes. Comme par exemple, chez Afidium, une entreprise avec laquelle j’ai collaboré récemment. Ils voulaient développer un nouveau produit sans avoir une vision claire des besoins réels des clients. J’ai travaillé avec les équipes techniques pour clarifier leurs propositions, puis traduit ces

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WTM LONDRES 2024

WTM LONDON 2024 WORD TRAVEL MARKET : WHERE IDEAS MEET ACTIONS! Rencontrez nos experts présents au salon WTM du 05 au 07 novembre 2024 ! Plonger dans l’avenir de l’industrie du voyage, en partageant vos idées clés et en relevant les plus grands défis d’aujourd’hui. Prenez contact avec nos experts : Contacter Juliette Thorpe Contacter Rodolphe Lenoir Contacter Hélène Millet Contacter Alexandre Veau Partagez cette page

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EUMO 2024- Quelles priorités pour nos mobilités ?

EUMO 2024 – Quelles priorités pour nos mobilités ? Quelles mobilités collectives à promouvoir et à subventionner ? En France, les budgets publics alloués à la mobilité des passagers représentent une part importante des dépenses des collectivités et de l’État. En 2023, plus de 40 milliards d’euros ont été consacrés à la mobilité, soit une somme proche des dépenses pour l’Éducation nationale (environ 60 milliards d’euros) et la santé publique (plus de 100 milliards d’euros).  Cependant, les investissements dans les infrastructures de mobilité nécessitent des fonds considérables et continus, dont les retours sont souvent visibles à long terme. Environ 25 milliards d’euros sont financés par les collectivités locales, concentrés en grande partie sur les infrastructures de transports en commun dans les grandes agglomérations. L’État, lui, contribue à hauteur de 15 milliards d’euros via des subventions pour les transports ferroviaires, routiers et cyclables. Toutefois, ces fonds bénéficient principalement aux grandes métropoles, laissant de nombreuses zones périurbaines et rurales sans solutions adaptées.  Le ministre des Transports, François Durovray, a récemment insisté sur l’importance de solutions pragmatiques et économiques adaptées aux besoins réels des citoyens. Lors de son intervention à l’EUMO 2024, il a souligné que « nous devons trouver des solutions qui ne coûtent pas trop cher et qui soient décarbonées », tout en insistant sur l’optimisation des infrastructures existantes et des alternatives comme le covoiturage et les cars express. Il a également ajouté que la priorité devait être donnée aux transports qui offrent une alternative réelle à la voiture individuelle, particulièrement dans les zones rurales et périurbaines. Repenser les mobilités collectives pour les territoires en besoinLes zones périurbaines et rurales, qui abritent près de 40 % de la population française, sont confrontées à un manque criant de solutions de transport adaptées. En milieu rural, 70 % des déplacements se font en voiture individuelle, créant des inégalités et exacerbant les problèmes environnementaux. Le développement du covoiturage subventionné, par exemple, représente une opportunité intéressante. Des initiatives telles que Mobicoop ont démontré leur efficacité avec un taux de remplissage moyen de 3,5 passagers par véhicule, réduisant ainsi la pression sur les routes et les émissions de CO2. Cibler les trajets domicile-travail Les trajets domicile-travail, qui concernent 19 millions de salariés en France, représentent une priorité stratégique. En dehors des grandes métropoles, la voiture individuelle reste utilisée pour plus de 65 % de ces trajets. Des initiatives pour encourager le covoiturage domicile-travail, comme le projet Covoit’ici, ont déjà permis de réduire les embouteillages de 25% sur certains axes périurbains. De plus, les plans de mobilité employeur mis en place par certaines entreprises ont aidé à réduire les déplacements domicile-travail de 10%, grâce à des solutions comme le télétravail ou le partage de véhicules.  Des solutions pour les personnes en situation de handicap En France, 12 millions de personnes vivent avec un handicap, mais seulement 60% des infrastructures de transport en commun sont adaptées à leurs besoins. Le développement de services comme les Taxis G7 Access et les systèmes de transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite offrent une meilleure accessibilité, mais ces services restent coûteux et peu disponibles en dehors des grandes villes. Des subventions supplémentaires pour ces solutions permettraient de répondre à une demande croissante. Promouvoir les modes partagés et flexibles Les solutions de transport partagées et personnalisées, telles que les VTC partagés ou les navettes autonomes, constituent une piste prometteuse pour une mobilité plus durable et inclusive. À Toulouse, par exemple, les navettes autonomes du programme Navya ont transporté plus de 100 000 passagers en 2023, tout en réduisant de 20% les coûts d’exploitation par rapport aux systèmes traditionnels de bus.  Zoom sur la région Grand Est La région Grand Est est un exemple marquant des défis et des opportunités liés à la mobilité en France. En 2022, la région a alloué plus de 1,2 milliard d’euros à la mobilité, dont 600 millions d’euros pour les infrastructures de transports en commun. Toutefois, une part importante de ces investissements a été concentrée dans les pôles urbains comme Strasbourg et Metz, laissant les territoires ruraux relativement mal desservis. Des initiatives comme le réseau Fluo Grand Est, qui regroupe plusieurs lignes interurbaines et trains régionaux, montrent que des efforts sont faits pour améliorer la mobilité. Par exemple, 18 nouvelles lignes ont été ouvertes en 2023, connectant mieux les zones périurbaines aux centres urbains. Cependant, les solutions comme le covoiturage restent sous-exploitées dans la région, avec seulement 2% des trajets domicile-travail réalisés en covoiturage. La ville de Nancy a pris des initiatives avec des VTC partagés et des navettes autonomes, qui ont montré des résultats prometteurs avec des coûts de fonctionnement inférieurs de 25% à ceux des lignes de bus classiques.  Le Grand Est, tout comme le reste de la France, doit relever des défis majeurs en matière de mobilité. L’État et les collectivités locales doivent continuer à subventionner les solutions de transport collectif tout en favorisant des modèles plus flexibles et inclusifs, tels que le covoiturage et les transports partagés, afin de répondre aux besoins diversifiés des citoyens tout en limitant les impacts environnementaux. Un article écrit par Paul de Rosen.  Sources : • Ministère des Transports, déclarations de François Durovray à l’EuMo 2024, Strasbourg • Rapport annuel du Grand Est, 2023 • Covoit’ici, résultats 2022  Partagez cette page Ajoutez votre titre ici

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Jeux Paralympiques Paris 2024 : Un « gros truc en + »

Jeux Paralympiques Paris 2024 : Un « gros truc en + »? Les Jeux Olympiques de Paris 2024 apparaissent comme une réussite éclatante sur bien des plans. Alors que les Jeux Paralympiques battent leur plein, quels enseignements pouvons-nous tirer en matière d’hospitalité et de services envers les personnes handicapées ? Quels services  » en + » pour ces personnes qui ont un « truc en + » ? Quels seront les principaux héritages de ces Jeux pour cette fraternité si spéciale et si nécessaire ? Des infrastructures accessibles : Plus qu’une adaptation, une transformation   Pendant les Jeux Olympiques, Paris a démontré son engagement en rendant 80 % des infrastructures sportives accessibles, contre seulement 30 % auparavant. Ce progrès concret a permis à des milliers de spectateurs handicapés de vivre l’événement dans des conditions optimales, avec particulièrement des rampes d’accès, des places de stationnement réservées, et des toilettes adaptées. Ces réalisations vont au-delà des simples exigences techniques ; elles incarnent une véritable transformation de la ville, où l’inclusion est une réalité visible. Le succès de ces initiatives prouve que l’accessibilité universelle peut devenir un standard dans toutes les grandes villes et les grands évènements. Mobilité inclusive : Une révolution dans les transports   Les efforts pour améliorer la mobilité des personnes avec handicap pendant les Jeux Olympiques ont été marqués par des initiatives concrètes et efficaces. La RATP a notamment atteint son objectif de rendre 100 % des lignes de bus accessibles, et 60 % des stations de métro ont été adaptées. Ces améliorations ont permis aux personnes à mobilité réduite de se déplacer librement et de participer pleinement aux festivités. La flotte de taxis adaptés a également été augmentée, offrant une alternative précieuse pour ceux qui en avaient besoin. Avec donc une évolution vers des services adaptés réunissant plusieurs modes de transport pour les personnes avec handicap permettant des trajets complets d’un bout à l’autre pour eux et leurs aidants. Technologie au service de l’inclusion : Des innovations concrètes   Les Jeux de Paris 2024 ont été un terrain fertile pour l’innovation technologique au service de l’inclusion. L’application mobile officielle, équipée de fonctionnalités de guidage en temps réel, a facilité les déplacements des personnes handicapées sur les sites olympiques. Les balises Bluetooth installées dans plus de 70 % des lieux publics ont permis un guidage précis, réduisant ainsi les obstacles à la mobilité. Cette application a non seulement rendu l’expérience des Jeux Olympiques plus accessible, mais elle a également posé les bases d’une utilisation plus large de la technologie pour l’inclusion dans d’autres contextes urbains. La technologie Ezymob a également été déployée dans certains sites et transports permettant un guidage adapté « jusqu’à la place » pour les personnes avec handicap visuel ou psychique. Services et assistance : Un accueil humain « aidant » renforcé   L’un des éléments les plus remarquables des Jeux Olympiques de Paris 2024 a été l’engagement humain envers les personnes avec handicap. Avec 10 000 volontaires spécialement formés pour les assister, les personnes à mobilité réduite ont pu bénéficier d’une attention particulière. Ces volontaires, présents sur tous les sites olympiques, ont fourni un soutien inestimable, illustrant la véritable fraternité en action. L’accueil dédié, les zones de repos, et les points d’information spécifiques ont permis de créer un environnement où chacun se sent respecté et soutenu.  Héritage durable : Une fraternité, une coopération à faire perdurer   L’héritage des Jeux Olympiques de Paris 2024 en matière d’accessibilité et de fraternité dépassera bien entendu la fin des compétitions. Les améliorations apportées sont destinées à transformer durablement la ville mais aussi les esprits en établissant de nouveaux standards d’inclusion. Les avancées réalisées durant ces Jeux profiteront à long terme à plus de 500 000 habitants à mobilité réduite dans la région Île-de-France.  Principalement, il y a l’enjeu de la fraternité et la coopération avec les personnes en situation d’handicap à faire perdurer et déployer. Le sport apparait comme un vecteur idéal pour ce faire, sur la lancée des Jeux. En partenariat avec des parties prenantes responsables que sont les Fédérations sportives nationales, dont l’Union Nationale des Sports Scolaires qui rassemble et organise tous les sports effectués en scolarité au moment où les différences et les handicaps entre les élèves apparaissent comme fondateurs et très difficiles à vivre. Impact Consultants dans le camp des aidants ! Les équipes d’Impact Consultants sont motivées par ce challenge de croissance par l’inclusion et la fraternité qu’incarnent les Jeux Paralympiques. C’est peut être d’ailleurs la plus belle des motivations que de rechercher de l’expérience positive et de la performance pour ceux qui en ont vitalement besoin.  Pour reprendre une terminologie bien connue, nous nous positionnons comme « aidants » de ces solutions et technologies qui ont besoin de savoir-faire et d’accompagnement pour s’installer et se développer sur un marché qui à première vue paraît étroit. C’est par exemple le travail que nous avons effectué pour Ezymob ou Hexowheel, technologies dédiées ou celui pour Padam Mobility, technologie adaptée. Un article écrit par Paul de Rosen et Flavie Picart. Partagez cette page

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TourMag : impact du Covid 19 sur l’industrie du tourisme

QUEL EST L’IMPACT du Covid 19 sur l’industrie du tourisme ? Une interview de TourMag avec Rodolphe Lenoir : L’interview avec Rodolphe Lenoir, cofondateur d’Impact Consultants, met en lumière les enjeux actuels du business travel, notamment la consolidation du marché, l’impact de l’intelligence artificielle, et les défis de la RSE. Il insiste sur l’importance de l’adaptabilité et de la diversification pour saisir les opportunités dans un secteur en constante évolution.    Lire l’article complet Plusieurs enjeux cruciaux du business travel ont été abordés : Consolidation du marché : importance de regrouper les entreprises pour renforcer la compétitivité. Intelligence artificielle : L’IA est vue comme un outil clé pour améliorer l’efficacité et personnaliser les services. Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : L’intégration de pratiques durables est un défi majeur. Adaptabilité et diversification : Les entreprises doivent rester flexibles et explorer de nouvelles opportunités pour prospérer dans un environnement en constante évolution. « L’important pour les entreprises est d’avoir à la fois un plan, une capacité à s’adapter et des options de diversification. Il s’agit d’être capable d’être assez agile pour saisir les opportunité. » N’hésitez pas à contacter notre équipe d’experts ! Ils sauront vous guider pas à pas à travers les différentes étapes pour mener à bien votre stratégie de croissance externe, en s’inspirant des meilleures pratiques. Partagez cette page

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IMPACT CONSULTANTS X BUSINESS TRAVEL SHOW

IMPACT CONSULTANTS X travel business show What’s up BTS ? Du 19 au 20 juin 2024, Londre Alexandre Veau au Business Travel Show Europe : Les TMC évoluent pour répondre à vos besoins. En réponse à l’évolution de l’industrie du travel, marquée par une demande croissante de solutions personnalisées et durables, Alexandre Veau interviendra sur le thème « Les TMC évoluent-elles pour répondre à mes besoins ? ». Nous sommes fiers d’annoncer que notre expert, Alexandre Veau, a activement participé à cette étude. Son expertise a été essentielle pour guider la production et le développement du rapport Europe’s Leading TMC. Lire le rapport 🔍 Points Clés Abordés : – Principales conclusions du rapport sur les TMC européennes. – Évolution de l’écosystème des TMC : contraintes et opportunités. – Besoins émergents des nouvelles entreprises clientes et des voyageurs. – Tendances et adaptations des pratiques des TMC. Nous sommes impatients de rencontrer nos partenaires, clients et prospects pour explorer comment ces informations peuvent faire progresser vos stratégies de voyage ! Alexandre Veau et Juliette Thorpe, notre consultante UK, seront présents les 19 et 20 juin au ExCel London. N’hésitez pas à les contacter pour échanger avec eux. Partagez cette page

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IMPACT CONSULTANTS X Le Forum des Pionniers

IMPACT CONSULTANTS X LE FORUM DES PIONNIERS La parenthèse des acteurs du tourisme Du 3 au 7 juin à l’île de La Réunion    22ᵉ Édition du Forum des Pionniers à l’île de la Réunion IMPACT CONSULTANTS participera à cette 22ᵉ édition du Forum des pionniers avec Rodolphe Lenoir, invité par l’ESCAET, qui animera quatre tables rondes sur le thème « La création de valeur plurielle dans le Tourisme : Relever le défi ». Ce think tank unique, dédié à l’industrie du travel, vise à susciter des prises de conscience essentielles et à construire l’avenir du tourisme. Nous remercions l’ESCAET pour cette opportunité et vous invitons à suivre le compte du Forum des Pionniers pour ne rien manquer de cette expérience enrichissante. 🚀 Rejoignez-nous pour des perspectives innovantes et des discussions captivantes sur l’avenir du tourisme. Témoignages : Au Forum des Pionniers, une table ronde sur « La création de valeur pour et par le client B2B » Lire l’article Pression économique, besoin d’accompagnement, agilité, RSE, gestion de l’humain… Les relations entre les entreprises du tourisme et leurs clients B2B ont bien évolué depuis la pandémie. C’est en tous cas ce qui est ressorti des témoignages de plusieurs professionnels… Cliquer ici Partagez cette page

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IC débarque au UK, maintenant et pour longtemps, avec l’arrivée de Juliette Thorpe dans son équipe !

IC débarque au UK, maintenant et pour longtemps, avec l’arrivée de Juliette Thorpe dans son équipe ! L’arrivée de Juliette Thorpe chez Impact Consultants est l’occasion idéale pour passer en revue les dynamiques actuelles des secteurs du tourisme, du voyage et du transport au Royaume-Uni, un marché en pleine mutation. Le Royaume Uni a toujours été un pays attractif en matière de tourisme, et 2024 sera l’année de sa renaissance post pandémique. Avec une contribution à l’économie britannique en 2023 à hauteur de 252 milliards de Livres Sterling (11% du PIB), le secteur du Tourisme retrouve et dépasse enfin ses niveaux pré pandémique (248 milliards de Livres Sterling en 2019). Suite au Brexit, à la crise du Covid et dernièrement, à l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts en général, les Britanniques se tournent vers des vacances domestiques – “staycation”. En 2023, le total des dépenses des vacances domestiques atteint £26 milliards de Livres Sterling, et en parallèle une baisse du nombre de voyage a l’étranger se fait sentir (-23%). Et seul l’avenir nous dira ce que donnera la mise en place du Visa touristique ETIAS imposé par l’Union Européenne sur les voyageurs britanniques. Allant de paire avec ce repli domestique, deux autres tendances fortes sont la durabilité et l’environnement. Que cela soit dans les transports ou l’hôtellerie, le marché du Tourisme britannique a vu l’émergence de nombreuses start-ups aux valeurs écologiques – De Byway a Ecohotels, en passant par Trees4Travel or Weeva. Et cette tendance se confirme dans le Voyage d’Affaires avec 60% des travel managers britanniques confirmant que la question environnementale est au cœur des changements de leur politique voyage. Ou avec la création d’un prix pour la durabilité (Business Travel sustainability award gagne cette année par BCD Travel). Le Voyage d’Affaires a toujours été un fort moteur de l’économie anglaise (plus de £27 milliards en 2023) et son marché est historiquement fragmenté avec de nombreux acteurs offrant une large palette de services, acteurs souvent regroupés dans des consortium tels que Advantage ou Focus Group. Mais ces dernières années ont vu l’émergence de forts mouvements de concentration, comme illustrés par les fusions/acquisitions en série – ReedMcKay & Navan, Travelperk & ClickTravel ou encore AmexGBT & KDS/HRG/Egencia et le dernier en date CWT. Ces changements en profondeur créeront un bel appel d’air pour de nouveaux entrants sur le marché UK et Européen en général. L’innovation avec les nouvelles technologies comme l’AI sera un challenge à relever dans ce paysage du voyage d’affaires en constante évolution.  Un autre point structurant du marché anglais est celui de la libéralisation de ses transports. Avec le 1968 Transport Act, le Royaume Uni était le premier pays à libéraliser ses chemins de fer.  Mais au moment même où le reste de l’Europe suit son exemple et ouvre ses chemins de fer a la concurrence, les britanniques se révoltent contre des services de transports déplorables et chers avec des grèves à répétition, le gouvernement échouent à trouver des réponses adéquates (Great British railway – GBR – projet mis en pause). Signé Juliette Thorpe X Impact Consultants Partagez cette page

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Océane Recorbet

océane recorbet Retour vers les portraits OCÉANE RECORBET Consultante – Marketing & commercial #HOSPITALITÉ #MOBILITÉ #ÉVÉNEMENTIEL #MARKETINGSTRATÉGIQUE  #MARKETINGOPÉRATIONNEL #VENTEB2B #TRAVEL #DATA #GESTIONDEPROJET #DURABILITÉ Spécialisée dans le secteur du Travel, Océane accompagne des startups dans leur développement commercial (compagnie aérienne, acteur de coliving, agence évènementielle, cabinet de conseil…). Océane est dotée d’une expérience opérationnelle de la relation client, de la prospection à la vente (Leclerc Voyages, Serendip), et de la formation à la gestion du compte (Api & You). Océane apporte aux clients d’IMPACT CONSULTANTS sa connaissance du secteur du Travel et ses compétences commerciales & marketing. Linkedin Partagez cette page

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