Méthodes & outils

Partenariats stratégiques : moteur d’innovation et de croissance

Partenariats stratégiques : moteur d’innovation et de croissance Dans un environnement économique en mutation, les partenariats stratégiques se révèlent cruciaux pour les entreprises cherchant à développer leur activité. Ces collaborations permettent de mutualiser les ressources, d’accélérer l’innovation et d’exploiter des opportunités de marché avec des risques limités. Contrairement aux fusions ou acquisitions, elles permettent de préserver l’autonomie des parties tout en maximisant les synergies. 1. Pourquoi opter pour un partenariat stratégique ? Un choix alternatif à la croissance externe Lorsque la croissance externe, via des acquisitions ou fusions, n’est pas envisageable en raison de contraintes financières, de risques juridiques ou d’un marché saturé, le partenariat stratégique devient une alternative de choix. Ces alliances permettent d’accéder à des ressources et compétences complémentaires, de partager les investissements, et de profiter des bénéfices d’une collaboration sans les responsabilités et les complexités d’une intégration complète. Exemple : Booking.com et Klook Pour élargir son offre d’activités locales, Booking.com a choisi un partenariat avec Klook, leader des activités touristiques. Cette collaboration a permis à Booking.com de diversifier son portefeuille sans avoir à développer une infrastructure spécifique “activité” en interne. Exemple : Sabre et Google Sabre, spécialiste des solutions technologiques pour le voyage, a conclu un partenariat avec Google pour intégrer l’intelligence artificielle dans ses outils de gestion des capacités aériennes. Cela a permis de moderniser leurs systèmes tout en limitant les coûts de développement sur un périmètre nouveau. Complémentarité pour pallier des limites internes Les partenariats stratégiques s’avèrent également précieux pour combler des lacunes spécifiques sans engager les investissements massifs qui imposerait une création ou une acquisition. Par exemple : Exemple : EasyJet et Dohop Pour développer son service « Worldwide by EasyJet », EasyJet a collaboré avec Dohop, une plateforme de connexion de vols. Grâce à ce partenariat, EasyJet a pu proposer des correspondances vers des vols long-courriers sans avoir à créer une infrastructure complexe d’interlignes. Exemple : Amadeus et Stripe Amadeus s’est allié à Stripe pour intégrer des solutions de paiement innovantes dans ses systèmes. Cela a permis aux agences de voyages d’améliorer l’expérience client sans que chaque acteur doive investir individuellement dans des technologies de paiement. Mutualisation et accès à l’innovation Pour des entreprises en quête d’innovation, les partenariats permettent d’accéder rapidement à des technologies de pointe et à des méthodologies éprouvées, sans passer par les phases coûteuses de recherche ou d’intégration. Amadeus et Microsoft Plutôt que d’investir massivement dans des infrastructures cloud, Amadeus s’est allié à Microsoft pour déployer des solutions SaaS pour les compagnies aériennes. Ce partenariat leur a permis de bénéficier immédiatement de la technologie de pointe de Microsoft Azure tout en se concentrant sur leur cœur de métier. 2. L’importance des processus structurés Identification et cadrage des objectifs Un partenariat réussi repose sur une définition claire des objectifs. Dans le cadre de leur collaboration, Expedia Group et Marriott International ont cadré les axes d’intégration pour proposer une plateforme de distribution optimisée des chambres d’hôtel. Ce partenariat a permis à Expedia de bénéficier d’un inventaire enrichi tout en permettant à Marriott de mieux cibler ses clients et d’optimiser ses revenus grâce à une visibilité accrue sur les canaux de distribution. Alignement sur les processus La collaboration entre Air France-KLM et Accor Hotels pour le programme de fidélité Flying Blue démontre comment un partenariat peut améliorer les processus en amont et en aval. En partageant leurs données sur les comportements clients et en intégrant leurs systèmes de récompenses, les deux entreprises ont renforcé la fidélisation de leur clientèle tout en optimisant les infrastructures numériques et opérationnelles. L’alignement culturel : le ciment de toute alliance Les différences culturelles entre entreprises sont parmi les causes les plus fréquentes d’échec dans les partenariats stratégiques. Un mauvais alignement peut entraîner des incompréhensions, une perte de motivation des équipes et, in fine, l’échec des objectifs. Exemple : Uber et Lime Dans leur partenariat pour les solutions de mobilité partagée, Uber et Lime ont mis en place des comités mixtes pour garantir une coordination efficace entre les équipes. Focus humain : le pivot du succès dans les partenariats stratégiques Les partenariats stratégiques dans le secteur du tourisme ne se limitent pas aux aspects financiers ou technologiques. Leur réussite repose également sur des facteurs humains, essentiels pour assurer une collaboration durable et efficace. Les défis liés à la culture d’entreprise, à l’intégration des équipes et au leadership partagé doivent être anticipés dès le départ pour garantir une exécution fluide. Exemple : Booking.com et Klook Dans leur partenariat autour des activités touristiques, Booking.com et Klook ont mis en place des workshops interculturels et des programmes de formation croisés pour aligner les équipes commerciales et techniques. Une organisation commune a été instaurée, où les équipes ont intégré des routines collaboratives et défini une répartition des responsabilités comme si elles formaient une seule entité. Cette approche a permis de fluidifier les processus, de renforcer la collaboration et de stimuler l’innovation partagée. 3. L’intégration progressive pour éviter les frictions L’intégration d’un partenariat stratégique nécessite une approche progressive et structurée pour garantir son succès.  Chez IMPACT CONSULTANTS, nous accompagnons les entreprises dans toutes les étapes de ce processus, qu’il s’agisse d’explorer des pistes de croissance, de structurer des alliances ou d’envisager un rapprochement stratégique. Notre objectif est de fournir une alternative durable et agile aux acquisitions complexes, en maximisant les bénéfices des partenariats stratégiques. Étape 1 : Diagnostic et identification des opportunités stratégiques Avant d’engager une collaboration, nous réalisons un diagnostic approfondi pour identifier des pistes de développement supplémentaires adaptées aux ambitions de nos clients. Analyse des forces et faiblesses internes pour déterminer les besoins réels. Évaluation du marché et des tendances sectorielles afin de définir des axes stratégiques prioritaires. Proposition d’une stratégie adaptée pour accéder rapidement à des leviers de croissance.   Étape 2 : Mapping et recherche de partenaires stratégiques Trouver le bon partenaire est essentiel pour garantir la réussite d’une collaboration. Nous aidons les entreprises à cartographier les acteurs potentiels en fonction de leurs objectifs. Recherche ciblée : Identification d’acteurs répondant aux ambitions commerciales et stratégiques de l’entreprise. Alignement des visions

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Données mobilité: une mine d’or pour prendre les bonnes décisions, et les suivre

Données mobilité: une mine d’or pour prendre les bonnes décisions, et les suivre Les décisions relatives aux infrastructures et à l’offre de mobilité jouent un rôle crucial dans notre vie quotidienne. Elles ont un impact sur notre facilité à nous déplacer, à atteindre nos destinations et à interagir avec notre environnement. Afin de rendre ces décisions plus pertinentes, efficaces et favorables à une meilleure expérience client et citoyen, il est essentiel de s’appuyer davantage sur les données d’usages de mobilités collectives et également celles provenant des utilisateurs de véhicules particuliers, dont l’usage reste largement (trop ?) dominant. En particulier quand l’heure est à la réduction de l’autosolisme dans les voitures individuelles. La collecte et l’activation des données d’usage, avec les Origines – Destinations (OD) en ligne de mire, est une mine inestimable pour comprendre les schémas de déplacement des populations locales ou des visiteurs. Ces données incluent donc les points de départ et d’arrivée, les itinéraires empruntés, les horaires de déplacement et surtout en les approfondissant les préférences des usagers pour tout ou partie de leurs trajets. En analysant ces informations, les décideurs peuvent identifier les zones les plus fréquentées, les heures de pointe et les goulets d’étranglement dans le réseau de transport. Cela permet de cibler les investissements dans les infrastructures de manière plus précise, en concentrant les améliorations là où elles sont le plus nécessaires. Mais aussi les bons enchaînements d’offres multimodales, avec les parkings relais, la bonne tarification incitative et les campagnes de communication les plus adaptées, etc. Finalement, ces données doivent nous permettre d’arriver, au meilleur coût possible, ce à quoi nous aspirons tous : une personnalisation accessible de l’offre de transports. Et pour les décideurs des collectivités locales et des entreprises, arriver à une amélioration de ce que l’on peut appeler l’Expérience Décideurs pour la prise de décision et le suivi des décisions prises en matière de mobilité des concitoyens et des collaborateurs. Impact Consultants et Mobility Metrix s’allient pour relever ce défi : aider les acteurs locaux à utiliser et activer leurs données client accessibles et règlementaires (RGPD) pour mieux conduire leurs politiques de mobilité. Gagner ce défi passe par: Un inventaire des données accessibles localement et la meilleure organisation pour les rendre activables de manière pratique, réglementaire et aussi écologique (empreinte digitale sous contrôle) Les bonnes procédures de collecte et de « sourcing » de données complémentaires en particulier concernant les usages des véhicules individuels La bonne restitution pour rendre ces données utiles à la décision La bonne discipline et les bons outils pour permettre de suivre les résultats des décisions prises et d’entraîner les suivantes Contactez nous pour parler de vos problèmes et ambitions en matière de mobilité, vos données recèlent une partie de la solution. Laurent@mobility-metrix.com Paul@impactconsultants.eu Partagez cette page

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LA SALES FACTORY ATTITUDE SELON ARNAUD LE MASNE

LA SALES FACTORY ATTITUDE SELON ARNAUD LE MASNE Arnaud Le Masne est accélérateur de croissance, c’est-à-dire qu’il intervient avec Impact Consultants auprès des équipes commerciales de ses clients pour dynamiser leurs résultats de vente. Pour cela, il nous rappelle que le talent des équipes ne suffit pas mais qu’il est nécessaire de construire et d’organiser les composants essentiels d’une équipe commerciale, et ceci quelle que soit la taille de l’entreprise. Alors intervient le facteur humain et tout ce que les récentes découvertes en neurosciences nous ont enseigné ces dernières années. Le point sur cette alliance vertueuse et singulière reposant sur deux piliers : l’organisationnel et l’humain. La question cruciale du temps et du rythme Souvent les techniques de « growth hacking » ou autres méthodologies de vente classiques, annoncent des résultats hyper rapides. Même si ces méthodes ont leurs vertus, elles peuvent engendrer une déception. C’est la première « mauvaise nouvelle » qu’Arnaud annonce à ses clients : non, il n’est pas réaliste de penser que tout se joue dans l’immédiat et qu’il suffit de recruter de bons talents commerciaux pour mieux vendre ! Il faut -en amont- prendre le temps – qui est en fait un allié précieux- pour mettre en place une stratégie solide et efficace. Le premier pilier : une organisation solide comme colonne vertébrale La première étape consiste à se focaliser sur ce qui fait vraiment gagner les équipes commerciales : la gestion de projet, les équipes mobiles, la cadence, la data…Bien sûr, cette étape doit tenir compte de plusieurs critères : dans quelle phase de croissance l’entreprise est-elle ? Quelle mission, quelle vision a l’entrepreneur de sa croissance ? Quel objectif a-t-il en tête ? L’international ? Les grands comptes ?Mettre en place les composants d’une sales factory, le recherche de SQL, l’utilisation pertinente de la data, l’organisation des prises de RDV, le recrutement de l’équipe commerciale, le fait de la faire grandir en compétences, la construction des canaux de vente, tout cela constitue le socle essentiel de votre démarche.Cette science de l’organisation permet à toute entreprise, quelle que soit sa taille et son stade de croissance, d’améliorer grandement l’efficacité de sa force commerciale par la suite, en posant les bases, pour ajouter ensuite l’intelligence émotionnelle qui génèrera et garantira son succès.Une fois le contexte analysé et que nous nous sommes assurés que les autres piliers de l’entreprise fonctionnent correctement, nous nous intéressons à l’humain et à ses talents. Le second pilier : l’indispensable ingrédient humain En parallèle de cette organisation (process, méthodologie, cadence) et après avoir posé toutes ces briques à chaque étape de la force commerciale, il va falloir accepter le temps psychologique que requiert la montée en compétences de vos équipes.Et cette montée en gamme se fait principalement sur des sujets « émotions », « vulnérabilité », et « relationnel ».Profitons-en au passage pour tuer le mythe du Loup de Wall Street, du « closeur », et rassurer les femmes sur le fait qu’elles ont toutes les compétences pour être des « super sales » si on s’éloigne enfin des clichés (qui perdurent). Non, l’alpha mâle, n’est pas l’Alpha et l’Omega du « closer » idéal et ne garantit pas forcément votre croissance sur la durée.Il faut apprendre à vendre comme un CEO le ferait, et donc comprendre le business model de l’entreprise, s’intéresser réellement au client, connaître les enjeux de son secteur d’activité, ses difficultés, bref revenir à des basiques connaissances culturelles et économiques qui vont permettre à votre « sales » d’améliorer la qualité d’écoute de votre équipe commerciale.Accepter également de perdre du temps à former vos équipes sur la prise de parole en public, les jeux de rôle, l’intelligence émotionnelle qui leur permettra de se connecter à l’autre. Assumer par exemple que son produit ou service comporte des limites et n’est pas forcément adapté à certaines problématiques clients, parler d’égal à égal avec son client, le traiter comme un partenaire avec qui votre équipe construit un projet. En bref, il s’agit d’une attitude, d’une façon d’être et d’une façon de faire qui changent la vision que l’on a habituellement de la fonction commerciale : la science et l’humain doivent s’alimenter au fil du temps l’un et l’autre et mixer intelligemment la culture de l’entreprise, la data et l’humain. Le secret du succès en quelque sorte. Et sur le long terme. #maintenantetpourlongtemps avec Impact Consultants Partagez cette page

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LE « REVENUE MANAGEMENT », UNE SOLUTION POUR FAIRE FACE À LA HAUSSE DES COÛTS

LE « REVENUE MANAGEMENT », UNE SOLUTION POUR FAIRE FACE À LA HAUSSE DES COÛTS Vendre au bon prix, au bon client, au bon moment.Le « revenue management » est un ensemble de leviers permettant à certains acteurs de l’économie d’augmenter leurs ventes en optimisant leur pricing : en modulant leurs tarifs en fonction de la demande, ces acteurs optimisent leur chiffre d’affaires grâce à un meilleur pricing (segmentation et niveau des prix) et à une meilleure gestion des stocks et de la sur-offre. Explications. Le revenue management : un technique qui a fait ses preuves dans l’aérien. Cette ensemble de techniques est née aux Etats-Unis dans les années 80, suite à la libération de l’espace aérien (ouverture à la concurrence et possibilité ensuite pour les compagnies aériennes d’effectuer tout type de connexion dans tous les pays). Cette déréglementation a provoqué une bataille de prix qui a incité les acteurs de l’aérien à optimiser leurs ventes en fixant leurs tarifs de manière intelligente, tout en tirant profit au mieux de leur demande et de leurs stocks. Le pricing (l’art de fixer le juste prix) et le yield management (l’art de piloter au mieux ces prix) sont donc les deux piliers du « revenue management »En naviguant dans la grille des prix définie au préalable, les acteurs de l’aérien ont ainsi réussi à optimiser leurs ventes et leur CA. Le « revenue management » s’est ensuite progressivement répandu en Europe, à tous les secteurs qui commercialisent des biens et services non stockables. Une technique intéressante pour faire face à la hausse des coûts. L’hôtellerie, la restauration, le tourisme, le transport ferroviaire, la culture et le spectacle vivant y ont notamment recours.Et les résultats obtenus sont très avantageux, avec une augmentation des recettes de 8% en moyenne. Autre point fort, le revenue management permet de maintenir des prix bas, voire de les baisser en améliorant les taux de remplissage. L’outil idéal pour faire se rejoindre l’offre et la demande. Pour parvenir à maintenir les prix bas, l’objectif est de vendre au bon moment, au bon client et au bon tarif, en structurant les offres, en anticipant la demande et en segmentant la clientèle le plus précisément possible. L’idée est de mettre en place une tarification en temps réel qui pourra s’adapter à une demande fluctuante. Le Big Data au service d’une technique de plus en plus efficace. Pour un « revenue management » efficace, on peut désormais allier la puissance du Big Data et l’expertise humaine.« Le « revenue manager » est capable de gérer et d’optimiser l’intégralité de son stock. L’outil numérique identifie pour lui les situations critiques et lui propose une série de leviers à actionner, augmentation des prix, modification de la durée des séjours… C’est ensuite à lui de faire les bons arbitrages. » explique Pascal Niffoi, cofondateur et directeur général de N&C, un cabinet de conseil en revenue management qui est partenaire d’Impact Consultants. Une solution très actuelle. Dans un contexte inflationniste, caractérisé par une situation économique dégradée en France comme à l’étranger, le « revenue management » est un véritable atout pour les entreprises qui choisissent d’y recourir. « La conjoncture actuelle, la concurrence avec les autres entreprises, l’évolution des réglementations sont autant de facteurs qui vont dans le sens de l’adoption du revenue management » conclue Pascal Niffoi. C’est une solution de croissance pour maintenant, et pour longtemps ! Rodolphe Lenoir et Pascal Niffoi. Partagez cette page

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« SHIFTER » LA MOBILITÉ : OUI MAIS COMMENT ?

« SHIFTER » LA MOBILITÉ : OUI MAIS COMMENT ? En 2022, la mobilité en France est toujours à la traîne de la transition écologique, l’autosolisme (ou monovoiturage) prenant toujours trop de place. Alors qu’elle représente un besoin essentiel pour chaque individu, la mobilité reste donc particulièrement inégalitaire et polluante. Le monovoiturage, vrai problème de société que confirment les chiffres En mai 2018, l’étude « La mobilité et l’accès aux services de la vie quotidienne » effectuée par ELABE pour le Laboratoire de la Mobilité Inclusive, révélait que 78% des habitants de communes rurales ne disposaient que de leur véhicule personnel pour se déplacer, et que 33% des jeunes Français avaient déjà refusé un emploi faute de pouvoir s’y rendre. Depuis, rien n’a véritablement changé. En 2022, la 2ème édition du « Baromètre des mobilités du quotidien » réalisé par la Fondation pour la Nature et l’Homme, pointe que plus de 13 millions de nos concitoyens rencontrent des difficultés pour se déplacer au quotidien, essentiellement à cause de la dépendance au véhicule individuel. Dans cette même étude, 87% des personnes interrogées vivant en zone péri-urbaine déclarent que la voiture reste leur seul moyen de locomotion. A l’autre bout de la chaîne, le « Baromètre de l’autosolisme » de Vinci Autoroutes indique que 85,2% des conducteurs voyagent seuls dans leurs voitures en 2022, alors qu’ils n’étaient que 82,6% en 2021. En outre, le portail notre-environnement.gouv.fr constate que le transport reste l’activité la plus émettrice de CO2 en France, et le Citepa, un organisme qui guide l’action pour l’air et le climat, précise que les émissions sont revenues au même niveau qu’en 2019, après la période d’accalmie liée aux différents confinements. Ces chiffres montrent les limites de notre modèle. Ils sont l’indicateur le plus flagrant d’un échec de notre civilisation à tendre vers une offre de transport inclusive, égalitaire, solidaire et durable . Ils ont pour corollaire un coût financier, humain et environnemental absolument considérable. Au regard des enjeux sociétaux et climatiques actuels, faire « shifter » les mobilités n’est plus une option. C’est devenu un impératif. Le local : un principe d’action et d’innovation L’ultra local même ! Tout doit repartir d’une connaissance fine des flux locaux et des clients : leurs comportements, leurs attentes, leurs plaisirs, leurs exaspérations, leurs contraintes…Face à l’enjeu du report modal et de la promotion des transports collectifs et partagés, appliquons un professionnalisme à l’instar de celui utilisé par les grandes entreprises pour lancer leurs produits de grande consommation. Les nouvelles technologies et l’accès aux données de mobilité, en particulier celles des voitures individuelles qui sont le gros du trafic, vont permettre de recommander des solutions localement adaptées et de piloter les ressources investies dans ces évolutions. C’est le sujet de Mobility Metrix – dans laquelle, nous, ImpactConsultants, avons investi – que d’observer et comprendre les flux et les clients et proposer des conseils et des outils de «shift». Un focus de la mobilité, très concret, par bassin de vie idéalement, permet une combinaison adaptée entre la collectivité locale qui fixe le cap et les partenaires privés sélectionnés qui l’exécutent. En réservant toujours une place pivot aux solutions innovantes qui doivent accélérer ces transitions. Le Challenge innovation d’Ile de de France Mobilités, centré sur l’amélioration de l’expérience client du transport collectif et partagé, ouvre le système à ces solutions innovantes comme la startup lauréate Ezymob, pour aider les personnes à mobilité réduite à se déplacer avec les autres, ou Nextérité, pour utiliser les réseaux sociaux « peer to peer » comme outil d’information trafic des transports collectifs. Une solution collective « personnalisée » Pour permettre le transfert de « l’autosolisme » vers les transports collectifs, une solution est de déployer localement des solutions collectives mais les plus personnalisées possible, pour proposer ainsi des alternatives accessibles au véhicule individuel.Ce sont en particulier les solutions de transport à la demande, (par « vans » de 9 places typiquement) dont l’itinéraire s’adapte en temps réel aux demandes de réservation, comme un « taxi collectif » !A cet effet on remarquera la société technologique Padam Mobility, qui fournit aux collectivités comme Ile de France Mobilités (qui l’a sélectionnée pour déploiement à l’échelle de la Grande Couronne) ou aux opérateurs de transport public comme Transdev, Keolis, RATP Dev, Prêt à Partir,…des solutions paramétrables localement. Et c’est parce qu’elles sont finalement « à la main » des clients et des usagers qui vont les utiliser et les commander via l’appli locale, que ces solutions seront de nature à accélérer le shift modal : il est désormais possible de transporter entre 8 et 10 personnes par heure et par véhicule, grâce à une solution de Transport à la Demande bien pensée, que ce soit en Ile de France, en zone périurbaine ou dans les villes de province. Et même de transporter entre 15 et 20 personnes par véhicule sur des services en rabattement. Ces solutions de regroupement sont aussi accessibles et vitales pour le transport de personnes à mobilité réduite ou « sans mobilité ». Le sujet de la mobilité est complexe car il est au centre de tout. Il appelle des évolutions à marche forcée et une vraie intelligence et gouvernance locales pour ne pas se tromper d’innovations et de transformations. C’est pour cela que, chez Impact Consultants, nous avons à cœur d’accompagner les collectivités locales comme les entrepreneurs pour un maximum d’impact local. Partagez cette page

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LE CONSEIL ENGAGÉ

LE CONSEIL ENGAGÉ Ce qui compte pour nous c’est l’#impact de nos missions chez nos clients, et leur retour. Ici c’est l’accompagnement pour la mise en place commerciale du plan d’investissement de 300 M euros du Futuroscope réalisé avec notre partenaire N&C. Pour 2022 plus que jamais nous nous engageons pour nos clients. Chez Impact Consultants nous avons une vision d’un conseil engagé, un conseil : #Bienveillant car nous ne sommes pas là pour vous juger, nous connaissons les difficultés auxquelles vous pouvez être confrontés pour les avoir vécues de l’intérieur. #Direct et transparent car nous disons ce que nous pensons n’est pas toujours ce que vous souhaitez entendre! Mais toujours dans l’optique de se confronter à la réalité pour avancer. #Engagé car nous sommes prêts à vous accompagner pour chaque défis que vous affrontez avec des solutions opérationnelles et pas seulement théoriques. Ce que nous recommandons, nous nous engageons à le réaliser, si vous le souhaitez.  Au service du #résultat, et nous sommes prêts à gager une partie de notre rémunération sur la bonne réalisation de vos objectifs Découvrez IMPACT CONSULTANTs ici Partagez cette page

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UN ENGAGEMENT RESPONSABLE POUR FAIRE BOUGER LES LIGNES

UN ENGAGEMENT RESPONSABLE POUR FAIRE BOUGER LES LIGNES A-venture/IMPACT CONSULTANTS s’engagent ensembles dans ce challenge de transformation responsable. Nous avons pour mission de soutenir la création d’entreprises innovantes et d’emplois qualifiés sur le territoire français et frontalier, en contribuant à la transition vers un développement plus durable. Pour atteindre cet objectif, nous apportons des financements, des moyens et des outils auprès d’entreprises et associations ayant un impact sociétal et environnemental positif et significatif. Pour suivre la bonne exécution de cette mission, un comité de mission mesure et qualifie les apports réalisés par la Société chaque année, en vérifiant qu’ils satisferont à la mission de la Société. Nous sommes porteur d’une influence responsable sur la croissance des entreprises que nous accompagnons. En effet, nous sommes vertueux par le design car nous accompagnons des startups vers une réussite, vers l‘emploi qualifié, vers l’appropriation technologique par tous. Nous considérons qu’il y a un sujet urgent qui est de contribuer à lutter contre le réchauffement climatique et organiser une nouvelle croissance plus écologique et plus inclusive ! LA MISSION DE LA CONVENTION DES ENTREPRISES POUR LE CLIMAT   La Convention des Entreprises pour le Climat est une initiative qui a pour but d’aider les entreprises à agir pour le climat et la biodiversité. L’ambition de la Convention Entreprises Climat est de dépasser les clivages et faire bouger les lignes, tout en mettant les entreprises au cœur de la Transition ! 150 entreprises sont engagées dans l’aventure, leurs dirigeants vont suivre un parcours sur 8 mois pour comprendre les mécanismes du climat et de la biodiversité, et définir la feuille de route de leur entreprise pour les préserver ! Organisateurs bénévoles, dirigeants, planet champions, garants, enseignants, chercheurs, experts… ce sont plusieurs centaines de personnes qui œuvrent avec exigence et bienveillance pour en faire un événement fondateur et transformateur. Pour + d’informations sur la Convention des Entreprises pour le Climat, cliquez ici ! Partagez cette page

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LA CARTE DES CROISSANCES

LA CARTE DES CROISSANCES Avec nos clients et intervenants, nous avons cartographié les sujets et problèmes de croissance pour lesquels les entreprises et les collectivités locales ont besoin d’aide et d’impact. Cette cartographie a pour boussole, premièrement, la croissance « de maintenant » des actions et clients indispensables à la croissance du chiffre d’affaires de l’année en cours. Et deuxièmement, la croissance « pour longtemps » des investissements commerciaux (stratégie, offre, talents, organisation, IT, partenariats…). Le but final de cette cartographie est d’assurer une croissance durable et finançable. Souvent voire toujours, il faut avoir les deux caps en tête pour bien développer son entreprise ou sa collectivité locale. Mais les évolutions du marché et du contexte externe, comme de l’organisation interne, dictent des priorités et des besoins de focalisation. C’est le sens de cette « carte des croissances », repérer les leviers prioritaires ainsi que les besoins d’impact. A titre d’exemple, nous constatons aujourd’hui, pour le Q4 2021, un besoin généralisé et particulièrement aigu d’aide en revenue management (ingénierie des revenus) dans les domaines du tourisme, du « travel » et de la mobilité. L’objectif est d’adapter la politique tarifaire; de manière intelligente, souple et conclusive; aux nouvelles contraintes et opportunités pesant sur l’offre (limitations, jauges,…) ainsi que sur la demande (habilitations des clients, distanciation des achats…). Nous avons développé avec notre partenaire N&C, les bons outils de diagnostic et d’action correspondants à la maximisation ce levier de croissance. Rédigé par Paul de Rosen Partagez cette page

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MAINTENANT & POUR LONGTEMPS

MAINTENANT & POUR LONGTEMPS Quand j’ai lancé R2LAB, plus qu’un grand projet c’était une vague idée, des envies et des intuitions : envie de liberté, de diversité, de creuser mon sillon; intuition qu’un conseil stratégique et opérationnel, engagé aurait une place grandissante et une vraie utilité. Je me suis rapidement dit que pour avancer et construire, je ne pourrais pas le faire seul. Que créer un collectif était indispensable pour partager, pour échanger et pour construire une expérience plus large et meilleure pour mes clients. Pour construire ce collectif, j’ai pu créer au fil des années et des rencontres un réseau de partenaires solides, de consultants complémentaires et de confiance. Un cercle qui continue de s’élargir avec des gens et des sociétés que j’estime, sur qui je peux m’appuyer et avec qui je peux intervenir en pleine confiance; notamment NC, e+p, StelR, , & Juliette, Marianne Yung, Brice Duthion… Mais pour aller plus loin et construire en donnant de la valeur à ce que nous faisions, il me semblait nécessaire de passer une étape supplémentaire : l’association. Ce n’est pas une voie évidente. Plus de 50% des associations échouent pour des multiples raisons. Pour avoir étudier ces raisons, et observer des associations qui réussissent comme celles de N&C ou Homeexchange : quelques critères me semblaient primordiaux : Un plaisir de travailler avec l’autre Une ambition commune Des valeurs partagées, ainsi qu’une manière de travailler similaire – et notamment un même niveau d’exigence Des complémentarités Des affaires déjà lancées Pour être réussie, l’association c’est aussi faire des compromis, écouter, ranger son ego et comprendre l’autre. Autant de qualités nécessaires également pour avancer dans le conseil. L’association est un acte fort, que je viens de franchir avec Paul de Rosen. Avec qui nous partageons tous ces points. Je crois sincèrement à la force de l’association, que 1+1 peut faire réellement 3. C’est à la fois plus facile et plus difficile. Nous sommes bien conscients des compromis nécessaires et des difficultés devant nous mais aussi très motivés par l’ambition de partager cette énergie avec nos clients et les intervenants avec qui nous travaillons. C’est aussi une première étape vers un projet plus large, un collectif ouvert qui catalysera les énergies. Maintenant et pour Longtemps!! Stay tuned, vous en saurez plus très prochainement ! Partagez cette page

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TRANSFORMER POUR DEMAIN #2 – LE SENS

TRANSFORMER POUR DEMAIN #2 – LE SENS La crise a fait ressortir la notion de ‘bien commun’ et le désir d’y apporter une contribution, comme l’explique Maurice Thévenet. Est-ce qu’un des impacts positifs de cette crise sera de nous faire retrouver le sens? Le sens de pourquoi nous travaillons, le sens du service que nous rendons, le sens du produit que nous fabriquons. C’est à partir du sens retrouvé que les transformations pourront s’engager de manière pérenne. En effet, une transformation sans vision, sans sens n’a aucune chance de réussir. Car elle n’emportera pas l’adhésion des collaborateurs qui la subiront plutôt que d’en être les acteurs. J’ai vu trop souvent des transformations sans sens : pour faire plaisir aux actionnaires (‘on va montrer qu’on fait quelque chose’), pour coller à l’air du temps. Elles sont vouées à l’échec. Cet impératif de sens a trois implications majeures pour réussir une transformation : ·       Revoir la Vision et la Mission Une transformation doit partir de la vision et la servir. C’est le why dont parle Simon Sinek valable pour les employés, collaborateurs et les clients. La mission ne peut plus être un simple affichage de façade car elle sera perçue comme non authentique. Elle doit correspondre à l’ADN, aux valeurs et aux actions. Par exemple, nous avions travaillé chez Vacances Bleues sur cette notion pour redonner du sens à nos actions. Ce qui aboutit aujourd’hui à ‘des lieux et des liens’; des liens qui donne du sens aux employés et aux clients et correspondent profondément à l’ADN ESS de Vacances Bleues. ·       Communiquer et Partager Les communication top down lacunaire ne peuvent plus suffire. La transformation doit être expliquée en amont en répondant à deux questions simples mais primordiales : pourquoi devons-nous changer? Où allons-nous? Ainsi, la transformation digitale d’une entreprise de service ou de retail implique souvent des fermetures d’agence ou de magasin. ‘Nous devons fermer des agences pour préserver notre rentabilité’. Expliquer ceci est un premier pas, car in fine c’est préserver l’entreprise et ses emplois. Mais cette transformation, même douloureuse sera plus aisée à comprendre si un sens est donné et communiqué. Par exemple, ‘Notre mission est d’avoir le meilleur service clients’. Or que veut le client aujourd’hui : c’est une continuité de service, une instantanéité et une possibilité de communiquer à tout instant, au meilleur prix. C’est impossible si on ne transforme pas. ·       Responsabiliser  Le sens rend plus aisé la responsabilisation. Si je sais pourquoi je travaille, pourquoi je participe au collectif qu’est l’entreprise, je prendrai plus volontiers mes responsabilités. Le télétravail a connu un boom qui sera durable. Or si les méthodes de management ne changent pas et qu’aucun sens n’est donné, la situation deviendra intenable. Le télétravail favorise l’autonomie. Il est impossible de contrôler de la même manière à distance, sauf à devenir intrusif dans la vie personnelle. Il faut donc développer un management par objectif basé sur la confiance. Cela ne fonctionnera que si les employés trouvent du sens et savent pourquoi ils le font. Partagez cette page

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